Match reporté entre l’OM et l’OL : le Stade-Vélodrome choisi comme lieu de la rencontre
On connaissait déjà la date, restait encore à déterminer le lieu. Jeudi 9 novembre, la Ligue de football professionnel (LFP) a fait savoir que le match entre l’Olympique de Marseille (OM) et son homologue lyonnais (OL) sera disputé au Stade-Vélodrome, le 6 décembre. La rencontre comptant pour la dixième journée du championnat de France (Ligue 1) était initialement prévue le 29 octobre, mais son coup d’envoi avait été annulé après le caillassage du bus rhodanien.
Tensions autour de la décision
Le lieu du report faisait l’objet de tensions entre les deux clubs. Les Lyonnais espéraient jouer le match au Stade-Vélodrome à huis clos, ou sur un terrain neutre. De leur côté, les Phocéens avaient expliqué vouloir recevoir de nouveau l’OL devant leurs supporteurs. La LFP a tranché « à la suite des informations et garanties transmises par la préfecture des Bouches-du-Rhône » , a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Violences du 29 octobre : pas de suite disciplinaire
La veille au soir, sa commission de discipline, saisie par son président, Vincent Labrune, avait annoncé ne pas donner de suite disciplinaire aux violences du 29 octobre. « Après avoir pris connaissance des éléments du dossier et procédé à l’audition des deux clubs » , la commission « constate que les incidents qui se sont produits sur la voie publique ne sont pas susceptibles d’engager la responsabilité du club organisateur » , est-il écrit dans le communiqué.
Appel de l’OL
Jeudi matin, l’OL a annoncé qu’il faisait appel de cette décision : « Dans le traitement ubuesque de ce dossier, où toutes les parties semblent chercher à se défausser de [leurs] responsabilités, l’Olympique lyonnais tient à rappeler que ces événements graves ont eu des répercussions majeures sur l’ensemble de son équipe professionnelle et de ses supporteurs. »
Pour rappel, l’entraîneur lyonnais, Fabio Grosso, avait été touché à la tête par l’éclatement d’une vitre du car dans lequel il se trouvait. Il a reçu douze points de suture et s’est vu prescrire trente jours d’incapacité temporaire de travail. Son adjoint avait, lui aussi, été touché, et six cars sur les dix du convoi avaient été endommagés.
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