Lors des Jeux olympiques de Pékin 2022, le cas de la patineuse russe Kamila Valieva a suscité une vive polémique. Alors âgée de 15 ans, elle a été contrôlée positive à une substance interdite avant le rendez-vous chinois. Malgré cela, elle a pu participer aux épreuves par équipes et individuelle et a remporté l’or olympique dans l’épreuve par équipes sous la bannière du Comité olympique russe.
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé mardi 21 février avoir saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) dans cette affaire. L’AMA a déposé une demande de suspension de quatre ans à partir de la date du prélèvement de l’échantillon de la patineuse russe, ainsi que l’annulation de tous ses résultats.
Le contrôle positif de Kamila Valieva avait été révélé en février 2022, pendant les Jeux de Pékin. Bien qu’elle ait été sanctionnée par l’Agence antidopage russe par l’annulation de ses résultats à la date du prélèvement, le 25 décembre 2021, aucune remise de médaille n’avait eu lieu dans cette discipline à Pékin en raison des doutes entourant la performance de la jeune patineuse russe.
Kamila Valieva était considérée comme l’une des plus grandes espoirs de la patinage artistique. Pur produit de l’usine à championnes de la sévère entraîneuse Eteri Tutberidze, à Moscou, elle a réalisé à Pékin les premiers quadruples sauts féminins de l’histoire olympique. Malgré cela, elle a fini à la quatrième place du programme libre, en larmes, au pied du podium.
Le cas de Kamila Valieva montre à quel point le dopage peut être préjudiciable à la carrière d’un athlète, et à quel point il est important de s’assurer que les athlètes respectent les règles. Alors que les résultats de l’enquête sont encore attendus, les Etats-Unis pourraient à terme récupérer l’or olympique remporté par la patineuse russe.
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