La tension monte autour du stade Girondins de Bordeaux s’assombrit sans FSG »>Matmut Atlantique, alors que National 2 actée! »>Bordeaux Métropole, sous la direction de Christine Bost, exige la réintégration des Girondins de Bordeaux en tant que club résident. Suite à leur relégation en National 2, la métropole fait pression sur SBA, l’exploitant du stade, pour rouvrir ses portes aux Girondins. Cette demande, ancrée dans les termes du contrat en vigueur, revêt une importance capitale pour l’avenir financier et sportif du club. Le différend autour de l’interprétation contractuelle crée des frictions, et le futur des Girondins dépend de la résolution de cette crise imminente.
Bordeaux Métropole exige le retour des Girondins au Matmut Atlantique
La métropole de Bordeaux impose une pression ferme sur SBA, l’exploitant du stade Matmut Atlantique, pour réintégrer les Girondins de Bordeaux. Après leur relégation en National 2, les Girondins ont récemment joué leur premier match au stade Sainte-Germaine du Bouscat. Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, a publiquement demandé à SBA de rouvrir les portes du stade Matmut Atlantique aux Girondins dès leur prochain match.
Christine Bost souligne que les Girondins de Bordeaux sont le club résident du stade, selon le contrat en vigueur. Pour SBA, cependant, la relégation du club et la renonciation à son statut professionnel entraînent la fin de leur qualité de club résident. Cette divergence d’interprétation du contrat crée des tensions palpables. Selon Christine Bost, l’avocat de la métropole a une lecture différente des termes contractuels, insistant sur le droit des Girondins à continuer d’utiliser le Matmut Atlantique comme terrain de jeu.
Girondins de Bordeaux : Un club résident malgré la relégation
Malgré la chute des Girondins de Bordeaux en National 2, la métropole maintient fermement que le club reste le résident légitime du stade Matmut Atlantique. Selon le contrat existant, les Girondins doivent continuer à jouer dans ce stade, ce qui est primordial pour leur avenir financier et sportif. Le retour au Matmut Atlantique est non seulement une question de contrat, mais aussi une nécessité pour la survie du club, en raison de la capacité de billetterie qu’offre ce stade.
Christine Bost a insisté sur l’importance de ce retour, affirmant que c’est une condition essentielle pour éviter la liquidation du club. Les Girondins doivent absolument jouer leurs matchs dans ce stade pour générer les revenus nécessaires à leur survie. Elle rappelle que les clauses contractuelles sont claires et que la métropole a pris des mesures pour forcer SBA à honorer ces termes. La situation reste tendue, et l’avenir des Girondins dépend largement de cette décision.
Un enjeu crucial : éviter la liquidation des Girondins
L’avenir des Girondins de Bordeaux repose en grande partie sur leur capacité à revenir au stade Matmut Atlantique. La métropole de Bordeaux met tout en œuvre pour éviter la liquidation du club, qui reste sous la menace d’une décision judiciaire prévue pour le 17 septembre. Christine Bost souligne que la génération de revenus par les billets vendus au Matmut Atlantique est vitale pour le club. Sans ces revenus, la survie des Girondins est en péril.
Une autre mesure cruciale pour éviter la liquidation est la suspension du loyer du stade. La métropole a décidé de suspendre le loyer de 4,7 millions d’euros annuels afin de soulager financièrement le club. Cette décision est un soutien significatif pour les Girondins, qui doivent équilibrer leur budget sans ces frais additionnels. Les prochaines semaines seront décisives pour le club, et chaque action compte pour garantir leur avenir.
Suspension du loyer : une bouffée d’air pour les Girondins
La suspension du loyer du stade Matmut Atlantique est une mesure salvatrice pour les Girondins de Bordeaux. Considérant les enjeux financiers du club, Bordeaux Métropole a décidé d’annuler temporairement le loyer de 4,7 millions d’euros par an. Cette suspension est cruciale pour permettre au club de stabiliser ses finances durant cette période tumultueuse.
En plus du loyer, les coûts organisationnels des matchs sont également un fardeau. Ces coûts oscillent entre 30.000 et 100.000 euros par match, une augmentation significative par rapport au passé. Christine Bost a précisé que ces frais, qui étaient de 50.000 euros par match en Ligue 1, sont maintenant à 75.000 euros en National 2, une situation qu’elle juge incongrue. La suspension du loyer et une réévaluation des frais de match sont vitales pour que les Girondins puissent se concentrer sur leur performance sportive sans des contraintes financières écrasantes.
SBA et dépôt de bilan : vérité des chiffres révélée
Le spectre d’un dépôt de bilan pour SBA, l’exploitant du stade Matmut Atlantique, est une menace brandie dans le cadre des négociations. Cependant, Christine Bost conteste cette vision, révélant que SBA n’a pas été déficitaire sur les deux derniers exercices financiers. Elle met en lumière les événements récents tels que les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de rugby et les demi-finales du Top 14, qui ont tous généré des recettes importantes pour SBA.
Cette révélation des chiffres jette un nouvel éclairage sur les déclarations de SBA, et soulève des questions sur les réelles intentions derrière ce discours alarmiste. La métropole de Bordeaux reste ferme et demande que chaque partie respecte les termes du contrat. L’exploitation du stade, loin d’être déficitaire, a été soutenue par des événements lucratifs, ce qui donne espoir quant à la résolution bénéfique de cette crise.
Quel avenir pour le Matmut Atlantique et les Girondins ?
L’avenir du stade Matmut Atlantique et des Girondins de Bordeaux demeure incertain, mais des solutions sont envisagées. Christine Bost évoque des contacts avec de potentiels repreneurs pour le club, même si ces discussions sont encore préliminaires. Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, n’exclut pas non plus la vente du stade à un organisme privé, bien que cette option ne soit pas encore à l’ordre du jour.
La priorité immédiate est de sortir de cette crise positivement. Cela implique que toutes les parties respectent les clauses du contrat, garantissant ainsi la continuité des Girondins au Matmut Atlantique. La métropole espère que la procédure judiciaire en cours clarifiera la situation et permettra de trouver un repreneur capable de soutenir financièrement et sportivement le club. En attendant, l’urgence est de stabiliser la situation et d’assurer un avenir durable aux Girondins de Bordeaux