Audrey Tcheuméo, vice-championne du monde de judo dans la catégorie des -78 kg, est passée tout près de la gloire lors de la finale opposant la Française à l’Israélienne Inbar Lanir. La judoka française avait pourtant réussi une performance remarquable en écartant la championne olympique en titre, la Japonaise Shori Hamada, en un temps record. Toutefois, lors de la finale, elle a été victime d’une douleur à la main droite qui semble avoir perturbé son jeu, offrant ainsi l’opportunité à son adversaire de l’emporter finalement.
Cette performance permet toutefois à Audrey Tcheuméo de rebondir après une période de doute où elle voyait ses résultats chuter tandis que sa rivale Madeleine Malonga s’imposait progressivement à la tête de la hiérarchie tricolore. C’est finalement lors du Tournoi de Paris 2022 que la judoka a renoué avec la victoire en battant sa compatriote qui s’était hissée en haut du podium lors des derniers championnats du monde. Cette victoire a été suivie d’une finale aux Masters à Jérusalem avant de remporter une nouvelle fois le Tournoi de Paris en début d’année 2023.
La judoka de Bondy montre ainsi qu’elle est un phénix et qu’elle est capable de rebondir après des échecs, une qualité qu’elle attribue à l’enseignement de ses parents, tous deux internationaux camerounais en foot et en handball. Si cette médaille d’argent lors des championnats du monde constitue une déception pour Audrey Tcheuméo, elle peut cependant nourrir des ambitions pour les Jeux de Paris 2024, dans sa région natale.
Clarisse Agbegnenou avait décroché la première médaille aux championnats du monde en -63 kg en décrochant l’or. Les Français auront également deux autres occasions d’ajouter de nouvelles médailles à leur compteur avec l’entrée en lice de Romane Dicko et Teddy Riner, respectivement en +78 kg et +100 kg.
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