Promue par le gouvernement, la proposition de loi sur l’accompagnement des personnes malades en fin de vie a subi des modifications significatives lors du vote de l’article 6 à l’Assemblée nationale. En première lecture, cet article crucial énonce les critères d’accès à une assistance pour mourir, qui ont été révisés et contestés par les députés. Alors que certaines conditions ont été maintenues, d’autres ont été modifiées pour garantir un accès plus large à cette aide humanitaire.
La ministre de la santé, Catherine Vautrin, a dû céder à la pression pour amender le texte initial afin de répondre aux préoccupations des députés en faveur d’une approche plus inclusive. Les discussions ont été vives, avec des tentatives de modifier l’âge minimum requis et des débats sur la nationalité des demandeurs. Cependant, le point le plus débattu a été la nécessité d’un pronostic vital à court ou moyen terme, jugé difficile à établir par de nombreux professionnels de santé.
Cette condition a suscité des réactions passionnées, mettant en lumière les divergences d’opinion au sein de l’Assemblée nationale. Malgré les efforts de Mme Vautrin pour réintégrer cette exigence dans le texte, sa proposition a été rejetée. Les discussions se poursuivent pour trouver un équilibre entre les garanties nécessaires et le respect du droit des patients à recevoir une aide appropriée en fin de vie.