L’adolescent de 16 ans condamné pour le meurtre de la petite Rose, 5 ans, à Rambervillers (Vosges) l’an dernier, a écopé de vingt ans de réclusion criminelle, la peine maximale, ainsi que de vingt années de suivi sociojudiciaire, conformément aux réquisitions du parquet. Face à cette sentence, le jeune homme est resté impassible, confirmant seulement qu’il avait bien compris sa condamnation, selon la présidente du tribunal.
Virginie Barbosa, avocate de l’association La Voix de l’enfant, a exprimé sa réaction, soulignant combien il est douloureux d’entendre une peine maximale pour un mineur, tout en précisant que cette décision est justifiée par la gravité des faits et le pronostic inquiétant de récidive du jeune homme. Les vingt ans de suivi sociojudiciaire sont considérés comme le minimum indispensable, bien que leur efficacité soit incertaine.
La personnalité du condamné, ayant déjà été impliqué dans des affaires de viol et d’agressions sexuelles, suscite de vives inquiétudes quant à sa dangerosité potentielle. Les expertises psychiatriques et psychologiques ayant été présentées au cours du procès ont confirmé le caractère préoccupant de son profil, mettant en lumière des similitudes inquiétantes avec le comportement de tueurs en série.
La décision du tribunal a été fortement influencée par la nature dérangeante des actes commis par le jeune homme et par les conclusions accablantes des experts. Les avocats des parties civiles ont souligné l’absence de perspectives favorables quant à une éventuelle réinsertion du condamné, mettant en lumière un parcours judiciaire marqué par des signaux inquiétants de trouble psychique et de comportement déviant.