Le matin du 16 mai 2023, Tristan Guérin se déplace lentement dans les embouteillages au Gosier, en Guadeloupe. Au volant de sa Citroën C3, qu’il a récemment acquise auprès d’un voisin, il est impliqué dans un accident. Malheureusement, à cause des airbags défectueux, le choc entraîne la mort du jeune homme de 26 ans.
Depuis quelques années, les marques Citroën et DS Automobiles, appartenant au groupe Stellantis, ont lancé une campagne de rappel dans les territoires ultramarins, suivie récemment par la France métropolitaine. Les propriétaires de C3 et DS3 produits entre 2009 et 2019 ont reçu un courrier recommandé les appelant à cesser immédiatement d’utiliser leur véhicule en raison du risque de blessures graves, voire mortelles, causées par les airbags défectueux.
Le problème découle de la détérioration du gaz dans les coussins gonflables de la marque Takata, principalement due à des conditions environnementales défavorables. Suite aux accidents tragiques survenus en Guadeloupe, une enquête judiciaire a été ouverte pour déterminer les responsabilités des constructeurs automobiles, dont Citroën.
Cette affaire des « airbags meurtriers » a suscité de vives critiques à l’encontre de Citroën, qui était au courant depuis longtemps de ce problème. Les avocats des victimes demandent des réponses et des mesures correctives pour éviter de nouveaux drames similaires. Les autorités judiciaires en Guadeloupe sont également mobilisées pour poursuivre les enquêtes et identifier d’autres incidents liés aux défauts des airbags Takata.
La sécurité des conducteurs et des passagers doit rester une priorité absolue pour les constructeurs automobiles. Il est essentiel de prendre des mesures proactives pour garantir la fiabilité des systèmes de sécurité des véhicules. Les consommateurs doivent être informés de manière transparente sur les risques potentiels et les actions à entreprendre pour garantir leur propre sécurité sur les routes.
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