La ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, a tenu une conférence de presse à Paris le 27 août 2024. Les enseignants et les chefs d’établissement de collège s’apprêtent à accueillir leurs élèves de 3e sans pouvoir leur expliquer les règles de leur premier examen scolaire. La réforme du brevet des collèges, initiée par Gabriel Attal en 2023, a été suspendue, laissant les acteurs de l’éducation dans l’expectative. Les changements annoncés doivent être clarifiés, mais la succession de ministres et la dissolution de l’Assemblée nationale ont compliqué la situation.
Selon la circulaire de rentrée de Nicole Belloubet en juillet, le contrôle continu ne comptera plus de la même manière dans la note finale des élèves. Les épreuves terminales prendront plus de poids, mais l’obligation de passer le brevet reste floue. Aucun texte réglementaire n’a été publié pour acter ces modifications, laissant les institutions éducatives dans l’incertitude. Malgré les assurances de la ministre sur la publication des décrets réformant les évaluations, le caractère obligatoire du brevet est gelé pour le moment.
Dans le contexte de ces changements en suspens, les acteurs de l’éducation s’interrogent sur l’avenir du système scolaire français. Malgré les tensions et les incertitudes, les préparatifs pour la session de juin avancent. Gabriel Attal et son équipe restent confiants quant à la mise en œuvre du « choc des savoirs », même si le calendrier des réformes semble compromis. La prochaine session du brevet en 2025 sera cruciale pour mesurer l’impact des décisions prises et l’orientation de l’éducation en France.
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