Le collège Arthur-Rimbaud à Montpellier est le lieu où étudie Samara, une adolescente de 13 ans. Trois jours après l’agression de Samara dans cet établissement, les trois mineurs arrêtés ont avoué leur implication, mais sans lien religieux. Tout aurait commencé par des « invectives » entre élèves sur les réseaux sociaux. Emmanuel Macron a réagi en appelant à préserver l’école comme un « sanctuaire » contre la violence adolescente. Il a souligné la nécessité de protéger l’école de tout déferlement de violence.
Les agresseurs de Shamseddine n’ont toujours pas été appréhendés, mais pour l’agression de Samara, trois mineurs ont reconnu l’avoir frappée. Samara, sortie du coma, a confirmé les violences subies, mais n’a pas mentionné de harcèlement sur le long terme. Selon la mère de Samara, sa fille était persécutée depuis plus d’un an par une camarade qui la qualifiait de « mécréante ». L’agression était apparemment le résultat d’un groupe d’adolescents souvent en conflit sur les réseaux sociaux.
La dimension religieuse de l’affaire a suscité des remarques politiques, mais la mère de Samara a dénoncé toute instrumentalisation de la souffrance de sa fille. Un député a même signalé des menaces religieuses précédant l’agression. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris a condamné toute instrumentalisation politique et stigmatisation de l’islam, mettant en avant le problème de la violence extrême et des réseaux sociaux. Une enquête administrative a été lancée pour analyser d’éventuelles erreurs du personnel de l’établissement.