Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a promis une résolution rapide des retards dans le traitement des indemnités journalières de l’Assurance maladie en Loire-Atlantique et en Vendée. Ces retards, résultant du déploiement d’un nouveau logiciel, devraient être corrigés « dans les prochaines semaines ». Des renforts ont été déployés pour garantir un remboursement rapide aux assurés sociaux affectés.
En réponse à une question à l’Assemblée nationale le 19 mars, M. Neuder a insisté sur l’engagement du gouvernement à remédier à cette situation, qualifiée d’inacceptable. Les retards ont touché plus de 10 000 assurés, plongeant beaucoup d’entre eux dans une détresse financière. Le logiciel « Arpège », mis en essai depuis octobre 2024, a engendré des complications qui ont retardé l’octroi des indemnités. Bien que 85 % des dossiers soient désormais traités automatiquement dans un délai moyen de six jours, des défis demeurent, en particulier pour les demandes liées aux accidents du travail et aux maladies professionnelles, qui nécessitent un traitement manuel.
Un logiciel problématique
Le déploiement du nouveau logiciel « Arpège » a été une source de difficultés pour l’Assurance maladie, entraînant des erreurs et des retards. Plus de 10 000 assurés se sont retrouvés dans une situation financière précaire en attendant leurs indemnités. Ces indemnités ont été versées au compte-gouttes, quand elles le sont
, a déploré Pierre Henriet, député de Vendée, soulignant la gravité de la situation. La mise en place de ce système avait pour objectif d’optimiser le traitement des demandes, mais, faute de résultats probants, cela a ajouté à la souffrance de nombreux citoyens. En dépit de ces complications, il est crucial de signaler que le ministre a assuré un suivi proactif pour améliorer les choses.
Une réponse gouvernementale adaptée
Pour faire face à cette crise, le gouvernement a mobilisé des renforts significatifs. Au total, 35 téléconseillers et 55 experts ont été affectés à la gestion et au traitement des demandes d’indemnités. M. Neuder a précisé que « d’ici quelques semaines, l’ensemble du retard, qui n’était pas acceptable, sera mis sur la table et réglé ». Cette initiative vise à restaurer la confiance des assurés dans un système éprouvé par des retards inédits.
Perspectives d’avenir pour « Arpège »
Malgré les efforts déployés, le ministre a rappelé qu’il restait des défis. Environ 15 % des demandes continuent de nécessiter une attention manuelle, notamment celles concernant les accidents du travail et les maladies professionnelles. En conséquence, le déploiement du logiciel à l’échelle nationale, initialement prévu pour 2025, a été repoussé à 2026 pour assurer une mise en œuvre plus douce et un fonctionnement optimal. Cette attente souligne l’importance d’une transition réfléchie et d’une méthodologie rigoureuse pour éviter de futurs désagréments.
À la lumière des difficultés rencontrées, cette situation impose une réflexion sur la meilleure façon d’intégrer des technologies inédites dans des systèmes aussi sensibles que la santé publique.
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