jeudi 21 novembre 2024
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Comment les femmes sont-elles plus vulnérables face au mal-logement ?

Dominique, une jeune mère française, a connu les galères du 115, le numéro d’appel pour l’hébergement d’urgence. Elle a bénéficié, parfois, de trois nuits d’hôtel, le plus souvent, elle passait la nuit dans des campements de tentes « sans vraiment dormir ». Elle a ensuite obtenu une chambre en centre d’hébergement, partagée avec une autre mère et son enfant. Quand elle est partie chercher son troisième enfant, qui était « en danger », le centre a refusé d’héberger la famille agrandie. Elle a connu la rue avant d’être accueillie dans un T3 par le centre d’hébergement Rosalie Rendu de la Fondation Apprentis d’Auteuil, près de Melun.

Une étude de la Fondation Abbé Pierre, publiée le 1er février, a révélé que le genre du mal-logement affecte plus les femmes. En effet, 20 % de la population subit des mauvaises conditions de logement, le taux atteint 40 % pour une femme célibataire avec un enfant, et 59 % si elle a trois enfants ou plus. Les mères seules semblent discriminées pour accéder à la location dans le parc privé et, dans le parc social, elles sont légèrement surreprésentées dans les attributions par rapport à leur part dans la demande.

Dominique a pu bénéficier d’un « nouveau départ » grâce à la Fondation Apprentis d’Auteuil. Elle prépare le bac et souhaite ensuite se former « dans l’agroalimentaire, les cosmétiques ou peut-être la décoration d’intérieur ».

Mots-Clés: Dominique, Fondation Abbé Pierre, Fondation Apprentis d’Auteuil, mal-logement, France, Paris, Melun.

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