La réforme des retraites, mise en œuvre à plusieurs reprises depuis 2003, a pour objectif de maintenir les seniors dans l’emploi et de trouver un équilibre entre les régimes de retraite. Pour atteindre cet objectif, l’âge minimal de départ à la retraite est repoussé et la durée de cotisation des actifs augmentée.
Cette prolongation de la vie professionnelle soulève de nombreuses questions. Quel est l’état de santé des seniors qui travaillent ? Dans quelles conditions doivent-ils poursuivre leur activité ? Quelle est leur motivation ? Comment sont-ils perçus par les employeurs dans un contexte de forte intensification du travail, de changements rapides des organisations et de compétition accrue ?
Le code du travail impose à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour la santé physique et mentale et la sécurité des salariés. L’employeur doit donc veiller à la sécurité des salariés, même lorsque le vieillissement de l’effectif conduit à l’augmentation des situations d’aptitude restreinte ou d’inaptitude.
En plus de cette obligation, l’employeur est tenu à une visite médicale avant le départ à la retraite pour les salariés exposés à des risques professionnels ou agents cancérigènes durant leur carrière. De plus, l’article L. 1237-9-1 du code du travail prévoit que les salariés bénéficient d’une sensibilisation à la lutte contre l’arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent préalablement à leur départ à la retraite. Cette sensibilisation est considérée comme du temps de travail et se déroule pendant l’horaire normal de travail.
Ainsi, l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des salariés tout au long de leur carrière, jusqu’à leur départ à la retraite.
Mots-Clés: Droit Social, Seniors, Employeurs, Réforme des Retraites, Visite Médicale, Sensibilisation, Sécurité, Santé.