jeudi 19 septembre 2024
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L’élection de l’Assemblée nationale en déroute !

La parlementaire des Yvelines Yaël Braun-Pivet de la Renaissance, anciennement présidente de l’Assemblée nationale, répondait à des journalistes aux abords du Palais-Bourbon à Paris, le 9 juillet 2024. Malgré l’absence d’une nouvelle équipe gouvernementale, les membres du Parlement entament une semaine cruciale. De l’élection du président de l’Assemblée nationale et la déclaration officielle des groupes (le 18 juillet), à l’installation du bureau (le 19 juillet), jusqu’à la composition des commissions permanentes (le 20 juillet), les représentants de la 17e législature doivent agir en avant-garde face à un chef de l’État en difficulté et un premier ministre introuvable. Cette situation atypique, qui voit une Assemblée sans majorité, requiert un effort de coopération entre les différents partis.

Ces dates-clés offriront un premier panorama des rapports de force entre les blocs politiques, reflétant la coalition présidentielle, la droite et l’extrême droite. Elles permettront également de juger de la tendance des groupes à se désunir ou à rester unis pour obtenir les postes clés à l’Assemblée. Emmanuel Macron suit de près cette évolution, exprimant dès le 7 juillet sa volonté d’attendre la « structuration » de l’Assemblée avant de nommer un nouveau chef de gouvernement. En fonction des alliances qui se formeront lors de ces événements parlementaires, le président espère rallier le soutien d’autres formations politiques, notamment lors de l’élection du président de l’Assemblée.

En lice pour sa réélection à la présidence de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet cherche à obtenir le soutien de la droite pour remporter un scrutin en trois tours. Sa candidature suscite des débats au sein du groupe Renaissance, avec des divergences d’opinions suite à des rumeurs d’accord avec des élus du Rassemblement national pour sa réélection. D’autres personnalités sont également mentionnées pour le poste, telles que Charles de Courson, Naïma Moutchou, Sébastien Chenu ou Annie Genevard. La question de la direction de l’Assemblée nationale reste donc ouverte, dans un contexte politique mouvant et complexe.

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