dimanche 3 novembre 2024
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Le Parti Socialiste va-t-il renverser l’Europe avec ses ambitions démesurées ?

Comment le PS se déchire pour composer sa liste pour les élections européennes

Comment faire rentrer l’édredon dans la petite valise ? A cinq mois des élections européennes du 9 juin, la question se pose au Parti socialiste (PS), qui affectionne particulièrement l’expression. Avec ce scrutin, le PS rêve de revenir sur le devant de la scène à gauche et d’effacer l’humiliation de la présidentielle.

« C’est un vrai ballon d’essai de ce que l’on portera vers la présidentielle de 2027, et qui témoignera de notre capacité à capter les électorats perdus »

Pierre Jouvet, secrétaire général du PS

Dans l’immédiat, les sondages, qui placent sa future tête de liste, Raphaël Glucksmann, autour de 10 %, font tourner les têtes. « Tout le monde veut en être, avoir sa part », constate Luc Broussy, ancien président du conseil national du PS, le parlement du parti, et proche d’Olivier Faure. Depuis plusieurs semaines, Raphaël Glucksmann et le PS s’écharpent pour savoir combien chacun aura de places éligibles sur la liste finale.

Une composition de liste qui fait débat

Le fondateur de Place publique en revendique un tiers : trois sur neuf, si le score atteint les 10 %, et plus, dans l’hypothèse d’un score plus élevé. Cette requête est jugée trop gourmande par le PS, qui pense lui accorder deux places.

Le premier casting de la liste ne fait pas l’unanimité. De grosses fédérations du parti ont écrit au premier secrétaire, regrettant que « près des trois quarts des candidats éligibles [soient] parisiens intra muros ».

La grogne est particulièrement forte au sein du courant d’Olivier Faure. Ces fédérations ont réclamé un délai de quinze jours supplémentaires pour revoir la composition de cette liste, censée être votée le 31 janvier.

Des ambitions internes multiples

Le PS n’a pas trop intérêt à tarder, Raphaël Glucksmann ayant déjà entamé sa campagne pour les élections européennes. Mais le parti fait face à une avalanche d’ambitions internes, ce qui ajoute à la complexité de la composition de la liste.

Conclusion

La course pour former une liste gagnante aux élections européennes du 9 juin continue de diviser le Parti socialiste. Les ambitions personnelles et la volonté de retrouver une place prépondérante à gauche exacerbent les tensions au sein du parti, mettant en péril l’unité et la future campagne électorale.

Mots-clés:

Raphael Glucksmann, Parti socialiste, élections européennes, liste électorale, tensions internes, candidats, Place publique, Olivier Faure

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