Le 28 décembre 2024, lors de la Coupe du monde de ski à Bormio, une atmosphère tendue enveloppait les compétiteurs. Les skieurs affrontaient la fameuse pente du Stelvio, connue pour sa dangerosité. Alexis Monney, skieur suisse de 24 ans, a su tirer son épingle du jeu en remportant la course malgré des conditions particulièrement difficiles. Son compatriote Franjo Von Allmen et le Canadien Cameron Alexander l’ont suivi sur le podium. Cette étape a été marquée par des chutes et des incidents inquiétants, plongeant le monde du ski dans une réflexion sur la sécurité sur les pistes.
Une tension palpable régnait au départ de l’épreuve de descente, où les visages des skieurs trahissaient leur anxiété. Les descendeurs, suspendus à un équilibre fragile avant de s’élancer, mesuraient l’ampleur du défi qui les attendait sur le redoutable mur de glace de trois kilomètres. C’est dans ce contexte éprouvant qu’Alexis Monney a su démontrer son talent, en offrant une performance audacieuse qui lui a valu la première place. C’est une journée un peu folle, je suis heureux ! J’avais un plan au départ, tout était prêt et on a beaucoup travaillé sur la vidéo
, a-t-il déclaré avec enthousiasme.
Des Incidents Inquiétants
La compétition s’est également tenue sous le signe des accidents. Le leader du classement général, Marco Odermatt, a connu une frayeur majeure en se retrouvant à terre dans la Carccetina. Bien qu’il ait réussi à se relever et à terminer cinquième, cet épisode illustre les dangers inhérents à la discipline. La veille, Cyprien Sarrazin a subi une chute grave, causée par une bosse mal négociée. Victime d’un hématome sous-dural, il a été hélitreuillé d’urgence vers un hôpital où il a subi une opération, restant sous surveillance en réanimation neurologique.
Contrôle de la Piste et Sécurité des Skieurs
Ces accidents ont ravivé le débat autour de la sécurité sur les pistes. Markus Waldner, le directeur des courses de la FIS, a défendu la qualité de la préparation de la piste, évoquant des conditions météorologiques difficiles et des vents violents ayant altéré l’état de la neige. Après les critiques de skieurs tels que Nils Allègre, qui a qualifié la piste de « dangereuse », il est devenu crucial de se surpasser et de maîtriser la peur pour les compétiteurs, qui dévalaient la pente à plus de 150 km/h.
Un État de Santé Fragile
En plus de la pression psychologique, les skieurs souffraient d’infections et d’intoxications alimentaires, conséquences des fêtes de fin d’année. Cette fatigue générale a poussé certains, comme Adrien Theaux, à renoncer à la compétition, sa motivation compromise par un virus circulant dans l’équipe française. Avant la course, les organisateurs avaient minutieusement préparé la piste, en effaçant les irrégularités là où cela était possible, mais certaines zones demeuraient dangereuses.
Résultats et Perspectives d’Avenir
Les résultats de la course ont été marqués par des performances variées des skieurs français. Nils Allegre, le meilleur des Tricolores, a pris la dixième place, tout en qualifiant sa course de « psychologiquement compliquée ». Ses compatriotes, Nils Alphand et Matthieu Bailet, ont terminé respectivement quatorzième et dix-neuvième. Alors que cette étape s’achève, l’attention se tourne maintenant vers la prochaine compétition qui se déroulera à Adelboden, en Suisse, les 11 et 12 janvier. Les athlètes devront se préparer non seulement physiquement, mais aussi mentalement, pour cette nouvelle échéance importantissime.
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