Une nouvelle ère s’ouvre pour l’équipe de France féminine de football sous la houlette de Laurent Bonadei. Alors que les Bleues se préparent à affronter le Nigeria et l’Espagne, la sélectionneuse explore un large éventail de talents pour optimiser la composition de son équipe lors des prochaines compétitions internationales. À travers un rassemblement élargi de 30 joueuses et des matchs amicaux, elle met en lumière des joueuses clés, dont certaines reviennent d’absence, ainsi que des nouvelles têtes qui aspirent à se faire une place.
Quatre mois après la déception des quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris face au Brésil, la sélectionneuse Laurent Bonadei entend bâtir une équipe solide. Avec une liste élargie de 30 joueuses, ce rassemblement est l’occasion rêvée pour tester plusieurs talents et élaborer des stratégies pour les futurs défis, notamment la Ligue des nations qui se déroule entre février et juin 2025. Des joueuses d’expérience, comme Eugénie Le Sommer ou Amel Majri, mènent la danse, tandis que des prometteuses, telles que Melvine Malard, cherchent à prouver leur valeur.
Revenir sur le devant de la scène
Amel Majri, à 31 ans, a vu sa carrière en équipe nationale être perturbée par des blessures et des périodes de maternité. Avec seulement huit sélections sous le règne de l’ancien sélectionneur, elle aspire à retrouver sa place parmi les Bleues. « Je suis très contente d’être de retour… Cela ne me fait pas peur. Je me dis que j’ai l’opportunité de montrer à nouveau mes qualités, »
confie-t-elle. En dépit de ses absences, son talent reste indéniable et son profil apporte une diversité bien nécessaire à l’équipe, comme le souligne Bonadei : « Amel est une joueuse avec beaucoup de talent et de qualités techniques. »
Même quête pour Melvine Malard, qui, après un parcours riche en rebondissements, se retrouve à Manchester United. Malgré les obstacles rencontrés, comme l’absence prolongée sous l’ère de l’ancien sélectionneur, elle se voit comme un atout. « Aujourd’hui, je prends ce qu’il y a à prendre, je suis très heureuse de faire partie d’une nouvelle équipe avec un nouveau staff, »
exprime-t-elle avec enthousiasme. Son dernier exploit avec son club, inscrire le premier but en Ligue des champions féminine, pourrait bien renforcer son intégration au sein de l’équipe nationale.
De nouveaux défis à relever
Clara Mateo, autre joueuse à suivre, ressent également l’impact du changement de sélection. Écartée lors des derniers JO, la buteuse polyvalente du Paris FC a su briller au début de la saison, affichant déjà 10 buts en seulement 9 journées. « J’ai connu une grosse déception après ma non-sélection aux JO. Je ne sais pas si c’est une revanche, mais j’en sors grandie, »
déclare-t-elle avec détermination. Ses prouesses sur le terrain pourraient jouer en sa faveur lors des compétitions à venir.
Des rencontres décisives à l’horizon
Les défis qui se présentent face au Nigeria et à l’Espagne ne seront pas seulement des matchs amicaux, mais des occasions en or pour ces joueuses de signifier leur retour et de se rattraper après des périodes de difficultés. Elles souhaitent démontrer leur valeur pour maintenir leur place dans l’équipe. Bonadei a mis en place un système où « chaque entraînement et chaque match compte », et l’importance des prochains affrontements pourrait être déterminante pour la constitution de l’équipe qui participera à l’Euro 2025 en Suisse. Les Bleues sont prêtes à relever le défi et à montrer qu’elles demeurent des contenders redoutables, promettant ainsi des rencontres palpitantes à venir.
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