Des supporteurs lyonnais jugés pour des actes racistes à Marseille
Deux supporteurs lyonnais seront jugés le 16 janvier à Marseille, accusés d’avoir fait des saluts nazis et d’avoir proféré des cris racistes lors des incidents qui avaient entraîné le report, le 29 octobre, du match de Ligue 1 OM-OL , a annoncé le parquet, jeudi 7 décembre.
Des accusations graves
Trois supporteurs lyonnais au total avaient été placés en garde à vue, mardi, dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet de Marseille pour « provocation à la haine raciale et injures à caractère racial ». Le troisième supporteur interpellé avait vu sa garde à vue levée dès mardi soir.
Des mesures de contrôle
Les deux hommes déférés jeudi, âgés de 33 et 34 ans, ont été placés sous contrôle judiciaire avec notamment « interdiction d’assister aux matchs officiels ou amicaux de l’OL », « obligation de pointage à la mi-temps » de ces matchs et « interdiction de paraître à Marseille », selon le communiqué du parquet de Marseille.
Des antécédents inquiétants
Le groupe de supporteurs des Bad Gones avait dénoncé « une infiltration du groupe néonazi Mezza Lyon dans le parcage lyonnais » , au premier rang de leur angle du stade. Des membres de ce groupuscule Mezza Lyon avaient été condamnés en 2012 pour des tags racistes dans un local de Saint-Etienne.
Réactions et conséquences
L’OL avait condamné « fermement les inacceptables comportements racistes d’individus dans le parcage » et « demandé les vidéos pour identifier les auteurs ». Suite à ces actes racistes du 29 octobre, les supporteurs lyonnais seront interdits de déplacement pour un match ferme et trois avec sursis en Ligue 1, a décidé, mercredi, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).
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