Greta Thunberg, figure emblématique de la lutte contre le changement climatique, a encore une fois fait parler d’elle. Cette fois-ci, c’est à Londres qu’elle a été arrêtée lors d’une manifestation organisée en marge d’une conférence de l’industrie pétrolière et gazière. La police londonienne a annoncé qu’elle avait été mise en examen pour trouble à l’ordre public et qu’elle comparaîtrait devant un tribunal le 15 novembre.
Cette arrestation fait suite à son refus de se plier à l’injonction de la police de ne pas bloquer la rue où se déroulait la manifestation. Greta Thunberg, connue pour ses actions de blocage, avait déjà écopé d’une amende il y a quelques jours pour des faits similaires à Malmö, en Suède. En janvier, elle avait également été emmenée de force par des policiers lors d’une manifestation contre le recours au charbon en Allemagne.
Cette nouvelle arrestation a provoqué une onde de choc dans la communauté écologique. Greta Thunberg, en dénonçant les portes closes derrière lesquelles se concluent des accords avec les lobbyistes du secteur des combustibles fossiles, met en lumière la collusion entre politique et industrie. Elle vise notamment les dirigeants des grandes compagnies pétrolières et gazières qui participent à des conférences telles que l’Energy Intelligence Forum.
Cependant, la jeune militante suédoise n’est pas la seule à critiquer le manque d’actions concrètes en faveur du climat. Les manifestants présents lors de cette manifestation dénonçaient également la nomination du président de la COP28, Sultan al-Jaber, en tant que représentant des Emirats arabes unis. Ils estiment que la présence d’un représentant de l’industrie pétrolière à la tête de cette conférence annuelle des Nations Unies sur le climat est contradictoire avec les objectifs de lutte contre le changement climatique.
Cette situation met en lumière une véritable problématique quant à la prise de décision politique en matière environnementale. Les intérêts économiques et industriels semblent prendre le pas sur les enjeux climatiques. Face à cette réalité, Greta Thunberg et les nombreux manifestants qui la soutiennent continuent de se mobiliser pour faire pression sur les dirigeants mondiaux.
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