Des milliers de ressortissants palestiniens cherchent à se déplacer du sud au nord de la bande de Gaza après avoir été induits en erreur par de fausses informations selon lesquelles l’armée israélienne autoriserait leur retour, le dimanche 14 avril 2024.
Une guerre opposant Israël au Hamas a entraîné la mort de 33 729 personnes dans la bande de Gaza, principalement des civils, selon un rapport publié par le ministère de la santé du mouvement islamiste palestinien le même jour. De l’autre côté, environ 1 170 personnes – majoritairement des civils – ont été tuées lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, selon des sources officielles israéliennes.
En outre, lors de cette attaque, plus de 250 personnes ont été enlevées et emmenées en otage en territoire palestinien, où 130 restent captives, dont 34 présumées décédées. L’armée israélienne a confirmé la détention de certains otages à Rafah, au sud de la bande de Gaza, annonçant une future offensive militaire dans la région.
La rumeur s’est rapidement propagée dans la bande de Gaza, faisant état d’un groupe de déplacés ayant réussi à franchir un check-point pour se déplacer du sud au nord de l’enclave. Cependant, les forces israéliennes ont rapidement nié cette allégation, confirmant que la zone nord de la bande de Gaza restait une zone de guerre interdite au retour des habitants. Cette situation crée une tension croissante entre Israël et le Hamas, chaque partie rejetant les propositions de trêve émises par les médiateurs internationaux.
Ce refus fait craindre une escalade du conflit dans la région.