Des avocats de la Haute Cour de Calcutta se sont rassemblés lors d’une manifestation pour exprimer leur indignation face au viol et au meurtre d’un médecin à Calcutta le 19 août 2024. Les médecins de l’hôpital public de New Delhi ont mis fin à leur grève de onze jours en signe de protestation contre cet acte odieux. Suite à un appel de la Cour suprême, ils ont repris tous les soins nécessaires pour les patients.
La Cour suprême a ordonné la création d’un groupe de travail composé de médecins afin d’élaborer un plan de prévention de la violence dans les hôpitaux. Les médecins, représentés par l’Association des médecins résidents de l’Institut indien des sciences médicales de New Delhi, ont souligné qu’ils reprenaient leur travail dans l’intérêt de la nation et du service public, mais qu’ils continueraient leurs manifestations en dehors des heures de travail jusqu’à ce que justice soit rendue.
Des policiers armés ont été déployés pour assurer la sécurité de l’établissement hospitalier de Calcutta où le crime a eu lieu. Les manifestations d’indignation ont pris une tournure politique, avec des affrontements entre la police et des manifestants du parti au pouvoir à New Delhi, le BJP. Cette situation soulève des questions de sécurité et de responsabilité au sein du système de santé indien.
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