Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, en compagnie du pape François, s’est rendu au sanctuaire national de Sainte-Anne-de-Beaupré à Québec, au Canada, le 28 juillet 2022. Après des mois de spéculations, le Vatican a finalement blanchi le cardinal canadien des accusations d’agression sexuelle qui pesaient sur lui. La décision a été prise après la publication d’un rapport commandé par le pape à un ancien juge québécois, qui n’a révélé aucun acte répréhensible de la part du prélat. Cette annonce a suscité des réactions mitigées, certaines voix s’élevant pour critiquer la clémence accordée au haut dignitaire de l’Église catholique canadienne.
Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, primat du Canada, avait été impliqué dans un scandale de violences sexuelles qui secouait son diocèse depuis plusieurs années. Les allégations provenaient d’une victime présumée âgée de 17 ans, membre d’une famille religieuse, qui aurait été agressée par le prélat lors de séminaires sur la Bible en 1987-1988. Les accusations d’attouchements ont été relayées par l’avocat des plaignantes, Alain Arsenault, soulignant ainsi la gravité des faits reprochés. Malgré cette controverse, le Vatican a clos l’affaire en ne poursuivant pas la procédure canonique à l’encontre du cardinal.
Cette affaire soulève des questions sur la transparence et la responsabilité au sein de l’Église catholique, alors que les scandales d’abus sexuels continuent de secouer l’institution. La décision du Vatican de ne pas poursuivre l’enquête met en lumière les tensions entre les impératifs de la justice et les considérations internes de l’Église. Cette affaire reste donc un exemple des défis auxquels l’Église doit faire face pour restaurer la confiance des fidèles et poursuivre sa mission spirituelle.
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