Le scandale du sang contaminé au Royaume-Uni, une tragédie qui a touché des milliers de personnes entre les années 1970 et 1990 et dont les autorités de santé et les politiques ont dissimulé la vérité, causant la mort de près de 3 000 personnes. L’enquête publique menée sur ce scandale a révélé des erreurs monumentales dans le secteur médical, les pouvoirs publics et les industriels, soulignant la négligence qui a entraîné la contamination de milliers de personnes à travers le pays. Le rapport final, de plus de 2 000 pages, met en lumière les horreurs de cette catastrophe médicale.
Dans son rapport, l’ancien juge Brian Langstaff souligne que cette tragédie aurait pu être évitée si des mesures appropriées avaient été prises. Les victimes et leurs proches attendaient avec impatience les conclusions de cette enquête, qui ont finalement été rendues publiques. Le gouvernement britannique a été appelé à verser des dédommagements immédiats aux victimes, reconnaissant ainsi sa responsabilité dans cette affaire. Le premier ministre doit annoncer le coût final des indemnisations, qui devrait s’élever à plusieurs milliards de livres, soulignant l’ampleur du préjudice causé.
Andrew Evans, qui a lui-même été contaminé par le virus du VIH et de l’hépatite C à l’âge de 5 ans, a demandé des excuses du gouvernement pour les années de dissimulation de la vérité. Ce scandale du sang contaminé restera dans l’histoire comme l’une des pires catastrophes médicales du Royaume-Uni, marquant une sombre page de l’histoire du service public de santé britannique, le NHS.
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