Catastrophe ferroviaire en Grèce : le premier ministre exige des enquêtes approfondies
Depuis la tragédie ferroviaire qui a coûté la vie à 57 personnes le 28 février dernier à Tempé en Grèce, la colère gronde chez les citoyens. Le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, dans une lettre adressée au procureur de la Cour suprême, a demandé de donner « une priorité » aux investigations relatives à l’accident et de les attribuer aux services d’instruction au plus haut niveau. Une enquête distincte de celle diligencée par des « experts » nommés par le gouvernement a également été sollicitée.
Kyriakos Mitsotakis a demandé une clarification immédiate et approfondie de toutes les affaires criminelles liées au tragique accident de train de Tempé. Selon lui, il est nécessaire d’évaluer le caractère éventuellement pénal « des erreurs systémiques dans le secteur ferroviaire, y compris tout retard dans l’achèvement de la mise à niveau technologique requise de l’infrastructure concernée ».
En réponse à cette exigence, un comité spécial d’experts a été créé pour « enquêter et mettre en évidence les problèmes et dysfonctionnements systémiques » qui ont conduit à la tragédie ferroviaire. Toutefois, les autorités ont déjà attribué l’accident à une « erreur humaine ». Le chef de gare de la ville la plus proche des lieux de l’accident a déjà été inculpé pour sa responsabilité dans l’incident.
Les citoyens grecs, quant à eux, ne se montrent pas satisfaits des mesures prises par le gouvernement. Plus de 12 000 manifestants ont crié leur colère contre les défaillances chroniques du réseau ferroviaire grec en accusant les gouvernements des dernières années de ne rien faire pour améliorer la situation.
Mots-clés : Grèce, accident ferroviaire, enquête, responsabilité.