Le 28 septembre 2011, l’armée allemande a fait une démonstration du char d’assaut Leopard 2 pour la presse à Munster, en Allemagne. Cette fois-ci, ce sont les Britanniques qui ont tiré les premiers. Le 14 janvier 2022, le gouvernement britannique a annoncé la livraison prochaine de quatorze chars lourds Challenger 2 à l’Ukraine, ce qui représente une première pour un pays occidental depuis l’entrée des troupes russes sur le sol ukrainien.
Cette décision reflète l’ambition du Royaume-Uni de soutenir l’Ukraine, selon un communiqué de Downing Street, après un entretien téléphonique entre le premier ministre britannique Rishi Sunak et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Les alliés occidentaux de Kiev étaient jusqu’alors réticents à fournir des chars lourds à l’Ukraine, craignant que cela n’entraîne une escalade avec la Russie. Cependant, l’intensification des frappes russes sur les civils et la perspective d’une guerre longue si aucune aide supplémentaire n’est apportée à l’Ukraine ont incité le Royaume-Uni, la Finlande et la Pologne à envoyer des chars en Ukraine.
Le premier ministre britannique encourage ses alliés à fournir leur soutien à l’Ukraine le plus rapidement possible. Selon le chef des forces armées ukrainiennes Valeri Zaloujny, 300 chars occidentaux plus modernes et plus puissants que les modèles soviétiques sont nécessaires pour reprendre les offensives.
Le Royaume-Uni s’est engagé à soutenir l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en janvier 2022. Il a été l’un des premiers à armer les forces de Kiev avec des missiles antichars portatifs NLAW, permettant de stopper les blindés russes convergeant vers la capitale ukrainienne. Selon l’institut Kiel, le Royaume-Uni est le deuxième contributeur en matière d’appui militaire, derrière les États-Unis. Londres a également annoncé samedi l’envoi de 30 canons automoteurs AS-90.
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