Le président iranien, Ebrahim Raïssi, devrait honorer la cérémonie funéraire organisée en mémoire des victimes de l’attentat de Kerman, qui a coûté la vie à de nombreuses personnes. Cette attaque, revendiquée par l’organisation Etat islamique, a plongé le pays dans le deuil et a marqué une nouvelle phase de tension. Le général Ghassem Soleimani, figure emblématique de l’Iran, est décédé près de la tombe duquel la double explosion a eu lieu. L’attentat a été perpétré dans le sud de l’Iran, et son dernier bilan fait état de 90 morts. L’attaque est intervenue à proximité de la tombe du général, lors de ses funérailles.
Ici, le Ministre de l’intérieur, Ahmad Vahidi, annonce avec prudence : « certains individus impliqués » dans l’attaque ont été appréhendés par les services de renseignement.
Lors de la cérémonie, des esprits se sont échauffés, accusant l’organisation Etat islamique d’avoir été « formée » par l’ennemi iranien, Israël. Les discours ont visé à mobiliser les forces contre celui que le général Salami a accusé de
« disparu » en ne relevant désormais que de la politique américaine et sioniste.
Le bilan de cette tragédie, composé de 89 victimes, a suscité des réactions contrastées dans le pays. Les obsèques continueront par une grande prière du vendredi, avec des manifestations pour « condamner l’attentat terroriste ».
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