Le Vice-Premier Ministre Palestinien, Ziad Abu Amr, a participé à une réunion au siège des Nations unies le 18 avril 2024. Lors de cette réunion, Washington a opposé son veto à la demande d’adhésion des Palestiniens en tant que membres à part entière de l’ONU. Néanmoins, le vote du Conseil de sécurité a révélé un fort soutien de la part de la communauté internationale, avec 12 membres votant en faveur de l’adhésion. Seuls deux pays, la Grande-Bretagne et la Suisse, se sont abstenus, marquant un changement de dynamique depuis une demande similaire en 2011.
La création d’un État palestinien indépendant est désormais perçue comme un facteur de stabilisation au Moyen-Orient par la majorité des pays, contrairement à ce qui était observé en 2011. Depuis 2012, la Palestine détient le statut d’État non-membre observateur à l’ONU. La réaction des États-Unis a été vivement critiquée par l’Autorité Palestinienne et le Hamas, affirmant que c’était une violation flagrante du droit international. L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a plaidé pour l’adhésion en tant qu’investissement pour la paix, regrettablement sans succès.
Malgré les appels à l’adhésion des Palestiniens, les États-Unis ont maintenu leur position inchangée depuis 2011, insistant sur la nécessité d’un accord négocié entre Israël et la Palestine pour la reconnaissance d’un État palestinien. Cette position ambiguë des États-Unis suscite des interrogations quant à leur engagement envers la solution à deux États. La question de l’adhésion de la Palestine à l’ONU reste un sujet de débat et de tensions internationales, laissant planer des incertitudes quant à un futur compromis.