Photographie d’un dossier saisi contenant des documents confidentiels trouvés dans la résidence privée de Donald Trump à Mar-a-Lago, en Floride. JON ELSWICK / AP
Le procès de Donald Trump pour possession de documents classifiés après son mandat présidentiel a été entièrement annulé par la juge le 15 juillet. La nomination du procureur spécial Jack Smith a été jugée illégale, car son financement partiel par le département de la justice allait à l’encontre de la législation en vigueur. Cette décision a été motivée par le non-respect du rôle constitutionnel du Congrès dans les nominations officielles et dans l’autorisation des dépenses gouvernementales, selon la juge Aileen Cannon.
Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle de novembre, et ses assistants étaient accusés de mauvaise gestion de documents confidentiels dans sa résidence privée en Floride. Suite à cette décision, Trump a appelé à l’arrêt de toutes les poursuites judiciaires à son encontre, qualifiant ces actions de « chasses aux sorcières ». C’est la première fois dans l’histoire américaine qu’un ancien président est confronté à des accusations fédérales, notamment pour la conservation illégale de documents et la destruction de preuves.
La juge avait précédemment reporté indéfiniment le procès, initialement prévu pour le 20 mai, accentuant ainsi la tension autour de cette affaire. En vertu des lois américaines sur l’archivage et l’espionnage, tout président est tenu de remettre l’intégralité de ses documents de travail aux Archives nationales et il est strictement interdit de conserver des documents classifiés en dehors des lieux autorisés et sécurisés. Le dénouement de cette affaire marque un tournant majeur dans l’histoire judiciaire des États-Unis.
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