Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, s’est rendu à Londres pour assister à une soirée de campagne électorale le 24 juin 2024. Les militants du Parti conservateur se sont rassemblés dans la salle paroissiale de l’église anglicane Chelsea Old Church, située au cœur du quartier chic de Chelsea à Londres. Ces militants, élégamment vêtus, attendaient avec impatience Rishi Sunak, le premier ministre, qui devait les encourager à continuer la lutte même si les sondages annonçaient un écart de 20 points avec le Parti travailliste, en tête dans les sondages à dix jours des élections législatives du 4 juillet au Royaume-Uni.
Durant cet événement, l’ambiance était morose et teintée de résignation parmi les membres du Parti conservateur. Malgré ses encouragements à ne pas céder et à se battre pour chaque vote, Rishi Sunak semblait conscient de la situation difficile. Il est venu soutenir son secrétaire d’Etat au commerce, Greg Hands, dans sa circonscription de Chelsea et Fulham, qui semblait menacée par la montée du Parti travailliste, même dans des bastions traditionnels conservateurs. Des ministres importants comme Penny Mordaunt, James Cleverly, Jeremy Hunt, Grant Shapps et même Rishi Sunak lui-même semblaient tous en danger de perdre leur siège lors des prochaines élections.
Selon les sondages, la défaite potentielle des conservateurs s’annonce plus sévère que celle de 1997, lorsque le New Labour de Tony Blair avait remporté une victoire écrasante. Avec les prévisions actuelles, les conservateurs pourraient se retrouver avec seulement 72 sièges, tandis que le Labour en remporterait 456, les libéraux démocrates 56, le parti populiste Reform UK 7 et les Verts 2. Cette déroute éventuelle surpasserait même la défaite historique des conservateurs en 1906, marquant ainsi une possible page sombre de l’histoire du Parti conservateur au Royaume-Uni.