vendredi 20 septembre 2024
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La Terreur du Hezbollah au Liban : Tsahal en riposte !

De potentielles représailles sont en cours suite au tir de roquette qui a tragiquement coûté la vie à douze enfants dans le Golan syrien occupé par Israël samedi dernier. L’armée israélienne a annoncé, le mardi 30 juillet, avoir visé une dizaine de cibles du Hezbollah au Liban, entraînant la mort d’un de ses membres.

Selon le communiqué de l’armée israélienne relayé sur Telegram, « Durant la nuit, Tsahal a frappé environ dix cibles terroristes du Hezbollah dans sept zones différentes du sud du Liban ». De plus, lors de ces frappes aériennes et terrestres, Tsahal aurait éliminé un terroriste du Hezbollah dans la région de Bayt Lif et détruit un stock d’armes du Hezbollah, des sites d’infrastructures terroristes, des structures militaires et un lanceur dans le sud du Liban.

L’incident initial a eu lieu lorsque la roquette a été lancée le samedi 27 juillet en fin de journée sur le village druze de Majdal Shams, situé sur le plateau du Golan, territoire syrien occupé par Israël depuis 1967. Malheureusement, elle a détoné sur un terrain de football où des jeunes se divertissaient, causant la mort de douze enfants âgés de 10 à 16 ans et de nombreux blessés. Cette tragédie a suscité une énorme émotion dans cette localité de 11 000 habitants, proche de la frontière libanaise.

Lors de sa visite sur les lieux, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a directement accusé le Hezbollah, qui est en conflit latent avec l’armée israélienne le long de la frontière entre les deux pays, et a promis une riposte « sévère ».

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, les échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah libanais et l’armée israélienne sont devenus quasi quotidiens. Le Hezbollah justifie ses attaques contre Israël en soutien à son allié du Hamas et aux Palestiniens de Gaza.

Sur le plateau du Golan occupé, une population d’environ 25 000 Israéliens vit aux côtés de quelque 23 000 Druzes. Ces derniers, majoritairement de nationalité syrienne, résident en Israël malgré l’annexion de leur territoire en 1981.

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