Le ministère taïwanais de la défense a signalé, le jeudi 11 juillet, la présence de 66 avions militaires chinois autour de l’île en l’espace de vingt-quatre heures, suite à des manœuvres militaires dans les eaux environnantes. La Chine, qui revendique Taïwan, dirigée par un régime démocratique, comme faisant partie de son territoire, a réaffirmé sa volonté de ne jamais renoncer à l’usage de la force pour prendre le contrôle du territoire.
Dans un communiqué, le ministère a déclaré : « Soixante-six avions de l’Armée populaire de libération (APL) et sept navires de la marine de l’APL opérant autour de Taïwan ont été détectés jusqu’à 6 heures du matin aujourd’hui » (minuit mercredi, à Paris). Sur ce nombre, 56 ont franchi la ligne médiane du détroit de Taïwan, le ministère taïwanais ayant affirmé avoir « réagi en conséquence ». Cette escalade survient après des exercices chinois avec le porte-avions Shandong dans le Pacifique occidental.
Concernant la position du porte-avions chinois, il a été observé en train de faire atterrir et décoller des avions de combat et des hélicoptères à bord, dans le sud-est de l’île de Miyako. Des manœuvres russo-chinoises ont également été signalées dans la mer des Philippines, ajoutant des tensions dans la région. Au final, ces développements récents soulignent les défis sécuritaires en mer de Chine méridionale et mettent en lumière la complexité des relations régionales en Asie-Pacifique.
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