Après des bombardements israéliens à Rafah, dans la bande de Gaza, des femmes inspectent les dégâts. Une offensive israélienne contre Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où vivent plus d’un million de Palestiniens déplacés par la guerre, suscite de vives inquiétudes. Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a averti que les conséquences seraient inacceptables sans un plan précis pour protéger les civils. L’Organisation mondiale de la santé exprime également de profondes inquiétudes quant à l’impact d’une opération militaire à grande échelle sur la population civile et le système de santé déjà fragilisé de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, envisage une offensive terrestre pour éliminer les brigades du Hamas à Rafah. Cependant, l’UE, l’ONU et les États-Unis exhortent vivement Israël à renoncer à une telle action. Outre les pertes humaines, une offensive aurait un impact dévastateur sur les opérations humanitaires à Gaza, en mettant en péril les structures de santé déjà précaires.
L’OMS et d’autres organisations travaillent sans relâche pour renforcer les infrastructures médicales et mettre en place des mesures d’urgence. Malgré ces efforts, une incursion militaire risque d’entraîner une augmentation significative des décès et des blessures. Dans ce contexte tendu, les efforts diplomatiques pour un cessez-le-feu se poursuivent au Caire, avec l’espoir de trouver une solution pacifique à ce conflit meurtrier.