Le Parlement européen a pris une décision historique jeudi 2 février, en votant à une large majorité pour lever l’immunité des eurodéputés belge Marc Tarabella et italien Andrea Cozzolino, visés par la justice belge dans l’affaire du « Qatargate ». Cette décision ouvre la voie à leur audition par les enquêteurs.
Les deux élus, membres du groupe social-démocrate (S&D) du Parlement européen, ont été temporairement exclus du groupe et nient toute malversation. M. Tarabella, présent dans l’hémicyle au moment du vote, a voté pour la levée de sa propre immunité.
Le domicile de M. Tarabella avait été perquisitionné au début de l’affaire à la mi-décembre 2022. À Bruxelles, il est connu pour avoir plusieurs fois pris la défense du Qatar dans l’hémicycle, et pour ses liens d’amitié avec Pier Antonio Panzeri, chez qui 600 000 euros en espèces ont été saisis.
Depuis l’explosion du « Qatargate », quatre personnes ont été inculpées pour corruption présumée au sein du Parlement européen au profit du Qatar : Eva Kaili, la désormais ex-présidente du Parlement européen, son compagnon, l’assistant parlementaire Francesco Giorgi, l’ex-député Pier Antonio Panzeri et Niccolo Figa-Talamanca, dirigeant de l’ONG No Peace Without Justice.
Le 2 février 2023, le Parlement européen a voté à une large majorité pour lever l’immunité des eurodéputés belge Marc Tarabella et italien Andrea Cozzolino, afin de les autoriser à être entendus par les enquêteurs dans le cadre de l’enquête sur des allégations de corruption présumée par le Qatar et le Maroc.
M. Tarabella, qui était présent à l’hémicycle au moment du vote, a voté pour la levée de sa propre immunité. Il était connu pour ses prises de position en faveur du Qatar et ses liens d’amitié avec Pier Antonio Panzeri, chez qui 600 000 euros en espèces ont été saisis.
Depuis l’explosion du « Qatargate », quatre personnes ont été inculpées pour corruption présumée au sein du Parlement européen au profit du Qatar : Eva Kaili, la désormais ex-présidente du Parlement européen, son compagnon, l’assistant parlementaire Francesco Giorgi, l’ex-député Pier Antonio Panzeri et Niccolo Figa-Talamanca, dirigeant de l’ONG No Peace Without Justice.
Le Parlement européen a ainsi fait un pas important pour élucider les allégations de corruption liées à l’affaire du « Qatargate ».
Mots-Clés: Marc Tarabella, Andrea Cozzolino, Qatar, Maroc, Eva Kaili, Francesco Giorgi, Pier Antonio Panzeri, Niccolo Figa-Talamanca.