Un véhicule incendié a été retrouvé dans une rue d’Omdourman, au Soudan, le 30 mai 2024. Des militants prodémocratie ont signalé vendredi 7 juin une attaque meurtrière menée la veille par des paramilitaires dans les quartiers d’Omdourman, la ville voisine de Khartoum. Le « comité de résistance de Karari » a déclaré que 40 citoyens sont décédés avec plus de 50 blessés graves suite à des tirs violents d’artillerie attribués aux Forces de soutien rapide (FSR). Ces attaques ont conduit à des pertes humaines considérables, avec la plupart des victimes transportées à l’hôpital universitaire Al-Nao ou dans des hôpitaux privés, voire enterrées par leurs familles.
Le « comité de résistance de Madani », un autre groupe de solidarité au Soudan, a rapporté une centaine de morts lors d’une attaque des FSR contre un village au centre du pays. Les paramilitaires ont utilisé de l’artillerie lourde pour attaquer à deux reprises le village de Wad Al-Noura, causant plus de 104 décès et des centaines de blessés. Malgré l’appel à l’aide des habitants du village, l’armée soudanaise est restée en retrait, laissant la population vulnérable face aux agressions des FSR.
Les Forces de soutien rapide ont été accusées de nombreux actes répréhensibles, y compris des pillages, des violences sexuelles et des violences ethniques à travers le pays. Les Nations Unies, par le biais de leur secrétaire général Antonio Guterres, ont condamné fermement ces attaques contre les civils soudanais. Ils ont appelé à un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à la souffrance de la population et engager un processus de paix durable. Cette guerre entre l’armée et les FSR a déjà coûté la vie à des milliers de personnes, et les deux factions sont accusées de commettre des crimes de guerre en ciblant délibérément les civils.
Cette situation au Soudan soulève des questions fondamentales sur la protection des droits de l’homme et la nécessité de trouver une solution pacifique pour mettre fin à ce conflit meurtrier. Les événements récents mettent en lumière l’urgence d’une intervention internationale pour protéger les populations civiles et promouvoir la stabilité dans la région. La communauté internationale doit agir rapidement pour éviter une escalade du conflit et garantir un avenir plus sûr pour le peuple soudanais.
Mots-clés: Soudan, FSR, violence, guerre, droits de l’homme, paix, Nations Unies