Le sommet africain du climat, qui se tient actuellement à Nairobi, a vu l’appel du président kényan, William Ruto, pour des investissements massifs dans les énergies propres en Afrique être entendu par les Emirats arabes unis. Ces derniers ont annoncé un investissement de 4,1 milliards d’euros lors de cet événement. Cette annonce marque le début des négociations climatiques internationales qui devront aboutir à la 28e Conférence des parties (COP28) à Dubaï, du 30 novembre au 12 décembre. Cependant, la déclaration commune prévue lors du sommet rencontre des désaccords parmi les participants.
Malgré ces désaccords, un premier investissement a été annoncé et provient d’Abou Dhabi. Le ministre de l’industrie émirati, Sultan Al Jaber, a déclaré que cet engagement visait à développer des projets rentables d’énergie propre en Afrique. L’objectif est de produire 15 gigawatts d’énergie propre d’ici à 2030, alors que la capacité actuelle de production d’énergies renouvelables sur le continent est de 56 gigawatts. Selon le ministre, les énergies renouvelables pourraient être le « miracle africain » dans la lutte contre le changement climatique.
Le Sommet africain du climat marque le début des quatre mois les plus importants de l’année pour les négociations climatiques internationales. Ces négociations sont cruciales pour l’Afrique, un continent abritant 1,4 milliard d’habitants et particulièrement vulnérable aux conséquences du changement climatique. Cette importance a été soulignée par le président Ruto lors de son discours inaugural, où il a affirmé que l’action climatique représente une opportunité unique pour l’Afrique. Selon lui, le continent détient la clé pour accélérer la transition vers une économie décarbonée à l’échelle mondiale.
Cependant, l’accent mis par le sommet sur les questions de financement suscite l’opposition de certains défenseurs de l’environnement. Des organisations de la société civile ont manifesté leur désaccord, dénonçant un « agenda profondément corrompu » concentré sur les intérêts des pays riches. Elles ont notamment demandé au président Ruto de ne pas intégrer des mécanismes tels que les marchés de crédits carbone lors du sommet.
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