« Baldur’s Gate III » : l’attente enfin récompensée
Après une attente de vingt-deux longues années, la célèbre série de jeux vidéo « Baldur’s Gate » est enfin de retour avec un troisième épisode tant attendu. Développé par Larian Studios, ce jeu de rôle met en avant les jets de dés, qui ont toujours été au centre du système de jeu de la franchise. En effet, la réussite ou l’échec de ces tests de dés peut changer drastiquement la nature des réactions que le joueur obtiendra. Le jeu prévient d’ailleurs à l’avance si une ligne de dialogue passera par la cruauté des dés.
Les affrontements dans « Baldur’s Gate III » sont variés, allant du simple duel à la bataille rangée avec des dizaines d’adversaires à l’écran. Cependant, il est important de noter que le jeu vidéo ne peut qu’espérer approcher l’expérience du jeu de rôle sur table, qui se pratique avec des partenaires et un maître du jeu, et qui peut parfois s’apparenter à du théâtre d’improvisation.
Larian Studios, connu pour ses deux jeux « Divinity: Original Sin », s’est lancé en 2017 dans la suite de la célèbre série canadienne « Baldur’s Gate », connue pour avoir transposé avec succès les règles et l’univers médiéval fantastique de Donjon & Dragons, référence incontestée du jeu de rôle sur table.
Après trois années d’accès anticipé, pendant lesquelles les plus impatients ont pu financer le développement en s’essayant à une version préliminaire du jeu, « Baldur’s Gate III » est enfin disponible dans sa version finale depuis le 3 août sur PC et à partir du 6 septembre sur PS5. Cette nouvelle version du jeu réduit encore plus l’écart entre le jeu de rôle papier et l’écran, offrant aux joueurs la possibilité de personnaliser leur protagoniste de pied en cap, de choisir sa race, sa classe, son passé et même le timbre de sa voix.
L’histoire du jeu tourne autour d’un protagoniste et de ses compagnons, tous infectés par un parasite qui menace de les transformer en monstruosités tentaculaires à tout moment. Le groupe se lance donc dans une quête pour trouver un soigneur capable de les sauver. C’est ainsi que la ville de Baldur’s Gate devient le centre névralgique des enjeux politiques et des aventures du jeu.
Dans « Baldur’s Gate III », chacun des personnages a ses propres problèmes à résoudre. Astarion, un rejeton de vampire, souhaite s’émanciper de son maître, tandis que Karlach, une force de la nature aux airs démoniaques, souhaite réparer son cœur mécanique qui surchauffe. Mais le joueur, lui, peut faire exactement ce qu’il souhaite, et c’est dans cette liberté totale que réside la magie du jeu.
Comme dans le jeu de rôle sur table Donjons & Dragons, les joueurs doivent régulièrement lancer des dés virtuels pour déterminer le succès ou l’échec de leurs actions. Les possibilités sont nombreuses et les choix variés, offrant aux joueurs des heures et des heures de jeu pour les plus passionnés.
Cependant, « Baldur’s Gate III » n’est pas exempt de critiques. Certains reprochent notamment la longueur des combats, qui peuvent parfois être complexes et difficiles à aborder. De plus, le jeu manque parfois de pédagogie dans son enseignement des règles du jeu de rôle Donjons & Dragons, ce qui peut décourager les néophytes. Néanmoins, le jeu offre un mode facile pour ceux qui souhaitent une expérience plus légère.
En conclusion, « Baldur’s Gate III » est un jeu de rôle captivant qui offre une liberté totale aux joueurs. Avec ses nombreuses possibilités narratives et son univers artistiquement maîtrisé, il est incontestablement un incontournable pour les fans de la franchise et les amateurs de jeux de rôle.
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Note: 16/20.