Le bataillon Bratstvo, des volontaires ukrainiens derrière les lignes russes
Le conflit en Ukraine ne faiblit pas, malgré les accords de Minsk signés en 2015. Les combats continuent à l’Est du pays, entre les forces gouvernementales et les séparatistes pro-russes. Dans ce contexte, de nombreux volontaires ukrainiens ont pris les armes pour défendre leur pays. Parmi eux, le bataillon Bratstvo.
Créé en 2014, le bataillon Bratstvo est composé exclusivement de volontaires. Ces hommes, pour la plupart jeunes, ont choisi de s’engager pour défendre leur patrie face à l’agression russe. « Nous sommes prêts à nous battre jusqu’à la victoire finale », déclare l’un d’eux, convaincu de l’importance de leur action.
Particulièrement actif dans la région de Donetsk, le bataillon Bratstvo a participé à de nombreuses opérations de reconnaissance et de nettoyage de la zone. « Nous savons que nous sommes en territoire ennemi, mais nous sommes déterminés à mener cette guerre jusqu’à son terme », explique un autre membre du bataillon.
Malgré les difficultés rencontrées sur le terrain, le bataillon Bratstvo continue de recevoir des renforts et de l’aide de différentes organisations et de la population civile. Grâce à leur détermination, ces volontaires font la fierté de leur pays et témoignent de l’attachement des Ukrainiens à leur souveraineté.
« Cher Vladimir Poutine… » : les appels à l’aide des mobilisés russes déployés sur le front ukrainien
La guerre en Ukraine ne concerne pas seulement les Ukrainiens et les séparatistes pro-russes. Elle a également des répercussions en Russie, où des milliers de mobilisés sont envoyés en renfort sur le front ukrainien. Certains d’entre eux ont choisi de briser le silence et de dénoncer leur situation précaire.
Sur les réseaux sociaux, de plus en plus de mobilisés russes déplorent le manque de moyens et de préparation de leur armée. « Nous sommes envoyés au combat sans équipement adéquat ni formation suffisante », s’indigne l’un d’entre eux. D’autres se plaignent de la promiscuité et de la mauvaise hygiène dans les camps militaires.
Ces témoignages ont suscité des réactions en Russie, où la couverture médiatique de la guerre en Ukraine est très limitée. Certains journalistes ont tenté de faire la lumière sur cette situation, mais se heurtent à des obstacles. « La guerre en Ukraine est devenue un sujet tabou en Russie », constate l’un d’entre eux.
Malgré les risques pour leur sécurité, ces mobilisés russes continuent de faire entendre leur voix, dans l’espoir de faire changer les choses. Leur courage et leur détermination méritent d’être salués.
Ces rebelles russes qui se battent au côté de l’Ukraine
Si la guerre en Ukraine oppose essentiellement les forces gouvernementales ukrainiennes aux séparatistes pro-russes, il existe également des combattants russes aux côtés de l’Ukraine. Ces rebelles, souvent présentés comme des traîtres en Russie, ont pourtant choisi de rejoindre les rangs des Ukrainiens.
Parmi eux, il y a Nikolaï, un Russe de 26 ans, qui a déserté l’armée russe pour rejoindre les séparatistes ukrainiens. « Je ne supportais plus de voir les vilains tours que nous jouions aux Ukrainiens, je me suis dit : je dois agir », explique-t-il. Depuis deux ans, il se bat au côté des Ukrainiens et assure avoir recruté plusieurs autres Russes dans ses rangs.
Cette coopération entre Ukrainiens et Russes est rare, mais elle existe bel et bien. D’autres combattants russes ont également choisi de se joindre aux Ukrainiens, par conviction ou par solidarité. Pour eux, la guerre n’est pas une affaire de nationalité, mais de liberté et de dignité.
Malgré la difficulté à établir des liens entre deux camps ennemis, ces combattants sont un exemple de fraternité entre peuples. Ils montrent que la guerre ne doit pas toujours être synonyme de haine et de division.
La Suisse détruit des batteries antiaériennes qui auraient pu servir à l’Ukraine
La guerre en Ukraine mobilise non seulement les Ukrainiens et les séparatistes pro-russes, mais également d’autres pays. La Suisse, par exemple, a récemment détruit plusieurs batteries antiaériennes qui auraient pu être utilisées par les séparatistes pro-russes.
En effet, la Suisse avait livré ces armes à la Libye en 2008, avant que celles-ci ne soient saisies par les autorités égyptiennes en 2011. Plusieurs pays, dont l’Ukraine, ont alors sollicité la Suisse pour récupérer ces armes, mais sans succès. La Suisse a préféré détruire les batteries, de peur qu’elles ne tombent entre de mauvaises mains.
Cette décision de la Suisse a été saluée par l’Ukraine, qui craignait que ces batteries ne soient utilisées contre elle par les séparatistes pro-russes. « Nous sommes reconnaissants envers la Suisse pour cette décision responsable », a déclaré un responsable ukrainien.
Cette décision illustre l’importance du contrôle des armes dans les conflits armés, pour éviter toute forme de soutien indirect à l’une ou l’autre des parties. La Suisse a su faire preuve de responsabilité, au-delà de sa neutralité traditionnelle.
Ventes d’armes : la France confirme son troisième rang mondial
Les ventes d’armes sont un sujet sensible dans le contexte de la guerre en Ukraine. La France, qui figure parmi les plus grands exportateurs d’armes au monde, a vu sa position se confirmer en 2018, en se plaçant en troisième position des exportateurs derrière les Etats-Unis et la Russie.
Les ventes d’armes françaises ont atteint 9,1 milliards d’euros en 2018, contre 12,5 milliards pour les Etats-Unis et 10,5 milliards pour la Russie. La France se distingue par ses exportations de matériel militaire lourd, comme des avions ou des bateaux de guerre.
Ces exportations ont été critiquées par certaines ONG, qui dénoncent le risque d’utilisation de ces armes dans des conflits où le respect des droits humains n’est pas garanti. La France, de son côté, assure que ces exportations sont encadrées par des règles strictes et qu’elles répondent aux besoins de ses partenaires.
La guerre en Ukraine rappelle l’impact des ventes d’armes sur les conflits armés. Si la France est un acteur important de ce marché, elle doit être vigilante quant à l’utilisation finale de ses armes.
Dans la bataille acharnée pour Bakhmout, le rôle-clé de la 80e brigade ukrainienne d’assaut aérien
La guerre en Ukraine se déroule parfois à l’échelle des villes et des villages, où les combats sont âpres et violents. Bakhmout, ville stratégique située à l’Est de l’Ukraine, est l’un des théâtres de ces affrontements. Et dans la bataille pour Bakhmout, la 80e brigade ukrainienne d’assaut aérien a joué un rôle-clé.
Composée de parachutistes extrêmement entraînés, la 80e brigade ukrainienne d’assaut aérien est spécialisée dans les opérations en zones urbaines. Dans la bataille pour Bakhmout, elle a été particulièrement efficace pour nettoyer les zones les plus dangereuses de la ville.
Les soldats de la 80e brigade, souvent qualifiés de « héros » par les Ukrainiens, font preuve d’une grande bravoure et d’un dévouement sans faille. « Nous sommes prêts à donner notre vie pour notre pays », déclare l’un d’entre eux.
Grâce à leur engagement, la ville de Bakhmout a été progressivement libérée des séparatistes pro-russes. Ces soldats sont un exemple du courage et de la détermination des Ukrainiens dans leur lutte pour la souveraineté de leur pays.
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