Le débat est donc ouvert et la secrétaire d’État entend bien prendre le temps de l’écouter. « Je veux prendre en compte les différentes positions et les différents points de vue », a-t-elle affirmé. Les participants à la concertation ont jusqu’au 30 juin 2023 pour lui faire part de leurs propositions.
Les débats autour de la consigne des bouteilles en plastique sont réouverts. La loi antigaspillage pour une économie circulaire (AGEC) prévoit une décision à prendre avant le 30 juin 2023. Elisabeth Borne, alors ministre de la transition écologique et solidaire, avait dû monter au créneau pour défendre un tel système. Aujourd’hui, Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat en charge de l’écologie, insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas de réintroduire ce dispositif coûte que coûte.
Afin de répondre à l’urgence, elle a donc organisé une première réunion de concertation avec des professionnels, institutionnels, élus, associations et autres, le lundi 30 janvier, à Paris. Les objectifs sont de récupérer la totalité des emballages et de mettre en place une tarification incitative pour faire payer les usagers selon les quantités de déchets qu’ils produisent.
Cependant, les collectivités locales, représentées par France urbaine ou Intercommunalités de France, restent majoritairement opposées à la consigne des bouteilles en plastique. Nicolas Garnier, délégué général d’Amorce, estime que le véritable enjeu de la France n’est pas d’atteindre les 90% de collecte pour recyclage des bouteilles plastiques, mais bien d’avoir une politique efficace de réduction et de recyclage sur la totalité des déchets ménagers.
La secrétaire d’État entend prendre en compte les différentes positions et les différents points de vue. Les participants à la concertation ont jusqu’au 30 juin 2023 pour lui faire part de leurs propositions.
Mots-Clés: Bérangère Couillard, Elisabeth Borne, Nicolas Garnier, France, Paris, recyclage, bouteilles en plastique.