Dans un contexte où la colère des agriculteurs persiste après la fermeture du Salon international de l’agriculture, la Cour des comptes a publié son rapport annuel pour l’année 2024, mettant en lumière les défis auxquels est confronté le secteur agricole français face au réchauffement climatique. Le rapport souligne les vulnérabilités des filières agricoles, en se concentrant principalement sur les cultures de céréales, filière stratégique pour l’exportation.
Les magistrats de la cour mettent en avant les conséquences du changement climatique sur les cultures céréalières, qui impactent également d’autres filières agricoles interdépendantes telles que l’élevage et les cultures d’oléoprotéagineux. Le rapport souligne une stagnation des rendements, notamment pour le blé tendre et le maïs, due à la combinaison de dégradations des sols et de conditions climatiques imprévisibles.
Un sujet majeur de préoccupation est la gestion de la ressource en eau, essentielle pour les cultures irriguées et confrontée à des conflits d’usage croissants. La Cour des comptes souligne l’importance d’initiatives telles que le programme R’Garonne en Haute-Garonne pour recharger les nappes phréatiques et adapter les pratiques agricoles au changement climatique. Cette situation révèle l’urgence de repenser les pratiques agricoles pour garantir une production alimentaire durable dans le contexte actuel.