Le 14 septembre 2024, la tempête Boris a déclenché des inondations catastrophiques en Europe centrale et orientale, causant des pertes humaines et des dommages considérables dans plusieurs pays, dont la Roumanie, la République tchèque, et la Pologne. Les équipes de secours s’affairent à évacuer les habitants piégés par la montée des eaux, tandis que les gouvernements locaux se mobilisent pour faire face à cette crise climatique sans précédent.
En Roumanie, la situation est particulièrement dramatique. Quatre vies ont été tragiquement perdues en raison des pluies torrentielles qui ont entraîné des inondations dans la région de Galati. Les autorités locales ont signalé que 700 habitations ont été complètement submergées, notamment dans le village de Slobozia Conachi, où le maire, Emil Dragomir, décrit ces inondations comme une « catastrophe d’une ampleur extraordinaire ». Malgré une expérience passée avec des inondations, l’échelle de cette situation est sans précédent. L’armée a été déployée sur le terrain pour fournir une aide d’urgence, notamment par l’envoi de dix bateaux de sauvetage à Pechea, un village gravement touché. Des camps d’accueil ont été établis pour les sinistrés, visant à leur offrir un toit temporaire face à la montée des eaux.
La République tchèque est également en état d’alerte, avec quatre personnes déclarées disparues après que leurs véhicules ont été emportés par des crues subites. Les villes telles qu’Opava ont connu des évacuations massives, alors qu’une grande partie de la région de Moravie a été frappée par des inondations similaires à celles dévastatrices de 1997. Le ministre de l’environnement, Petr Hladik, a souligné que le sol saturé empêche toute absorption des nouvelles pluies et prédit une aggravation de la situation.
Le pays voisin, la Slovaquie, a également décrété l’état d’urgence, alors que des inondations touchent Bratislava. Les eaux débordant des rivières ont causé de vastes évacuations, soulignant la gravité de la situation sur tout le continent. En Pologne, les réponses aux inondations sont similaires, avec 1 600 personnes forcées d’évacuer des zones vulnérables. La fermeture de routes et de passages frontaliers amplifie les difficultés rencontrées par les autorités.
L’Autriche n’est pas en reste, les vents violents et des précipitations record perturbant les transports, notamment le trafic ferroviaire. Le chancelier, Karl Nehammer, a averti que les pires impacts de la tempête ne sont peut-être pas encore atteints. Pendant ce temps, les secours s’efforcent de gérer la situation en nettoyant les débris des rues et en protégeant les habitations menacées par les crues.
La tempête Boris met une fois de plus en lumière les effets des bouleversements climatiques en Europe. Le président roumain, Klaus Iohannis, évoque des « conséquences dramatiques » découlant d’un environnement en mutation, et souligne l’importance de renforcer les mesures préventives pour éviter de telles catastrophes à l’avenir. Face à ces défis, les nations concernées doivent unir leurs efforts pour une réponse adaptée à la réalité des catastrophes climatiques grandissantes.
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