Pour éviter toute confusion, leur travail consistait à inventer des combinaisons de symboles et de couleurs originales.
L’exposition « Blasons », qui se tient jusqu’au 28 mars au château d’Ecouen, offre un panorama des usages héraldiques à la Renaissance. Armures, écus, bannières, mais aussi peintures et sculptures, pour présenter des œuvres d’art issues des collections du musée ou prêtées par différents établissements français. Parmi les pièces exposées, l’armure du futur Henri II, réalisée entre 1536 et 1547 et composée d’argent, de damasquinure et de fer, est l’une des plus remarquables.
Au Moyen-Âge, l’ornement héraldique avait pour fonction de permettre l’identification de celui qui se protégeait sous une lourde armure. Puis, à la Renaissance, son usage s’est élargi à toutes les couches de la société. Chacun s’affichait à travers un choix de symboles, de couleurs, de devises, d’inscriptions. « A l’époque, le blason, c’est la carte d’identité, la façon dont on veut se présenter », souligne Thierry Crépin-Leblond, directeur du musée et cocommissaire de l’exposition.
L’héraldique s’est perpétuée jusqu’à aujourd’hui dans le domaine commercial, comme l’illustrent les logos et les formules publicitaires qui accompagnent la plupart des marques. Cette exposition propose de découvrir la diversité de l’héraldique et l’inventivité des artistes et artisans de la Renaissance dans ce domaine.
Mots-Clés: Héraldique, Renaissance, Armure, Henri II, Symboles, Couleurs, Devises.