Depuis l’ascension du Parti pour la liberté aux Pays-Bas, les questionnements se font de plus en plus pressants. Le groupe français Naval Group se retrouve au cœur de cette tourmente politique. En effet, en remportant l’appel d’offres pour le remplacement des sous-marins Walrus de la marine néerlandaise, Naval Group s’est attiré les foudres de certains acteurs locaux.
Initialement estimé à 2,5 milliards d’euros, le contrat pourrait désormais atteindre près de 5,8 milliards. Prévoyant la livraison de quatre sous-marins Barracuda entre 2034 et 2037, Naval Group avait su séduire les autorités néerlandaises par une offre jugée « équilibrée, polyvalente et réaliste ». Toutefois, les récents remaniements politiques ont semé le doute quant à la concrétisation de ce marché lucratif.
Face aux réserves exprimées notamment par le Parti pour la liberté, les perspectives d’avenir du contrat sont désormais incertaines. Les débats animés qui ont eu lieu à la Seconde Chambre ont mis en lumière les divergences d’opinions au sein de la classe politique néerlandaise. Tandis que certains prônent la conclusion du marché avec Naval Group, d’autres remettent en cause les bénéfices pour l’industrie nationale. Une affaire qui met en lumière les enjeux économiques et politiques à l’œuvre dans ce dossier brûlant.