Les grandes lignes du plan de relance ferroviaire annoncé par Elisabeth Borne, vendredi 24 février, sont claires : le gouvernement entend investir 100 milliards d’euros entre 2023 et 2040 afin de promouvoir le transport ferroviaire de proximité et de favoriser la décarbonation des transports.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de promouvoir une planification écologique et de développer les transports collectifs, en particulier dans les grandes agglomérations. Elle prend appui sur les conclusions du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) qui préconise d’accroître de moitié les budgets prévus par la loi d’orientation des mobilités (LOM) adoptée en 2019.
Ce plan de relance prévoit d’investir 84,3 milliards d’euros sur la période 2023-2027. Les dépenses sont destinées à favoriser le report modal de la route vers les transports collectifs et à promouvoir la décarbonation. Les collectivités territoriales ainsi que les opérateurs seront également sollicités.
L’un des objectifs principaux est la création de réseaux de RER métropolitains afin de favoriser les flux de transports rapides et massifs entre les banlieues excentrées et les grandes agglomérations. Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, avait évoqué ces derniers mois l’idée d’une enveloppe de 100 milliards d’euros qu’il envisageait sur quinze ans afin de doubler la contribution du train à la mobilité urbaine.
Le plan de relance du transport ferroviaire de proximité est une initiative ambitieuse et nécessaire pour promouvoir une mobilité plus durable et plus écologique. Elle est aussi une opportunité pour renforcer les liens entre les grandes agglomérations et leurs banlieues excentrées.
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