La présidence de Radio France avait probablement escompté que les remous du scrutin européen de dimanche suffiraient à détourner l’attention du tumulte causé par le licenciement de Guillaume Meurice, mais cela n’a pas tout à fait été le cas. Dévoilé par l’humoriste lui-même le mardi 11 juin en fin de matinée, cet événement est venu s’ajouter à l’agitation provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale décrétée par Emmanuel Macron le dimanche 9 juin. Le terme de la « fin du faux suspense », tel que Guillaume Meurice qualifiait l’attente de cette décision, s’est concrétisé par un mail reçu le mardi, accompagné par une lettre recommandée avec accusé de réception annonçant la rupture anticipée de son contrat pour faute grave. Après un avertissement en novembre dernier pour avoir tenu des propos controversés concernant le premier ministre israélien, M. Meurice s’est retrouvé dans une situation délicate, conduisant à sa mise à pied pour faute grave. Cela a notamment entraîné la démission de plusieurs collaborateurs du programme, illustrant la solidarité envers leur collègue. Cette décision a été vivement critiquée, notamment par le syndicat SUD et la Société des productrices de France Inter, soulignant leurs inquiétudes quant à l’avenir de Radio France dans un contexte politique délicat.