Violences policières à Marseille lors du carnaval de la Plaine
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a suscité une vague d’indignation en France. Elle montre une personne se faire tabasser par deux individus, apparemment policiers en civil, lors de l’évacuation du carnaval indépendant de la Plaine à Marseille le 19 mars 2023. Cette séquence a été à l’origine de l’ouverture d’une enquête pour « violence volontaire commise en réunion et par personne dépositaire de l’autorité publique » par l’Inspection générale de la police nationale.
Aucune plainte n’a été reçue par le parquet de Marseille à ce jour, mais les investigations de l’IGPN pourront établir les faits. Selon Libération, il pourrait s’agir d’agents de la brigade anticriminalité. Les images ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, ainsi que sur les chaînes locales, révélant un incident scandaleux qui renforce le sentiment de méfiance de la population envers les forces de l’ordre.
Cette vidéo a été filmée pendant l’évacuation du carnaval de la Plaine, un événement festif et militant organisé chaque année dans le centre-ville de Marseille. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule, comme cela est coutume lors de ce type d’événement. Les équipes de police ont justifié leur intervention en cours de soirée par les « dégradations » et le « comportement hostile » d’un groupe de carnavaliers.
Au total, vingt-cinq policiers ont été légèrement blessés et vingt personnes arrêtées au cours du carnaval de la Plaine, selon les autorités locales des Bouches-du-Rhône. Pourtant, la violence de la scène montre une répression excessive de la part des forces de l’ordre à l’encontre de la personne filmée.
Cette nouvelle affaire de violence policière pourrait indiquer une tendance inquiétante en France. Les manifestations sont souvent l’occasion de dérapages, mais cela n’excuse en rien de tels actes de violence. Les forces de l’ordre doivent protéger les citoyens, pas les attaquer. Les enquêtes doivent aboutir et les responsables devront être punis.
Mots-Clés: Marseille, carnaval de la Plaine, violences policières, répression excessive.