Un gendarme du GIGN tué lors d’une opération de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane
Le Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a perdu l’un de ses membres lors d’une opération visant à lutter contre l’orpaillage illégal en Guyane. Selon une source proche du dossier, le militaire âgé de 35 ans a été tué par balle dans le centre de la Guyane, plus précisément sur le site d’orpaillage de Dorlin. Cette activité illégale est non seulement un fléau pour l’environnement, mais également pour la sécurité publique en raison des risques qu’elle génère.
Une triste nouvelle qui a suscité une vague d’émotion jusqu’à l’Elysée. Le président de la République, Emmanuel Macron, a tenu à exprimer sa solidarité et son soutien envers le défunt gendarme en saluant « le courage et la mémoire de ce sous-officier, tombé sous le feu, engagé depuis 2009 au sein de la gendarmerie nationale et qui servait à l’antenne GIGN de Cayenne depuis 2019 ».
Le site de Dorlin n’en est pas à sa première opération de lutte contre l’orpaillage illégal. En 2012, deux militaires ont été tués et deux gendarmes gravement blessés dans le cadre d’une opération similaire, menée conjointement par l’armée et la gendarmerie. Les autorités françaises ont depuis multiplié les patrouilles en forêt pour combattre cette activité, saisissant 59 kilos de mercure et 5 kilos d’or en 2022, selon la préfecture. Cependant, d’après les opérateurs miniers locaux, 10 tonnes d’or continueraient d’être extraites illégalement chaque année dans la région par les garimpeiros, les mineurs.
A travers la mort de ce gendarme, c’est toute la vaillance et le dévouement des forces de l’ordre qui sont une nouvelle fois salués, mais aussi la dangerosité d’un métier qui nécessite énormément de courage et de professionnalisme. La France se doit de poursuivre sa lutte contre l’orpaillage illégal et son corollaire, la criminalité qui l’accompagne.
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