Des actions à l’encontre de la réforme des retraites ont été organisées devant plusieurs lycées en France pendant la période des épreuves de spécialité du baccalauréat. Les enseignants, mobilisés contre cette réforme, avaient prévu des mobilisations. Malgré cela, les épreuves devraient se dérouler sans encombre.
Cependant, l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution par le gouvernement pour faire adopter la réforme sans vote a relancé la mobilisation des enseignants, qui s’opposent également aux nouvelles modalités du baccalauréat. Ces préoccupations ont conduit les syndicats SNES-FSU, FO, la CGT et SUD à appeler à une « grève des surveillances là où c’est possible », alors que l’UNSA et la CFDT rejettent cette action.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a appelé les enseignants à « ne pas gêner le bac », en prenant en compte le stress que subissent déjà les élèves pendant cette période. Les enseignants sont également divisés entre l’expression de leur mécontentement et leur désir de ne pas pénaliser leurs élèves.
Le ministère de l’éducation, quant à lui, a fait appel à des surveillants supplémentaires pour encadrer les épreuves et s’est montré ferme face aux actions de contestation. Des préfets pourraient être mobilisés en cas de difficultés pour accéder aux centres d’examen.
Cette mobilisation montre la préoccupation des enseignants face aux réformes en cours dans l’éducation nationale, réformes qu’ils considèrent comme nuisibles aux élèves et aux enseignants.
Mots-Clés: Réforme des retraites, Éducation Nationale, Baccalauréat, Mobilisation.