Une femme transgenre, Géraldine, a été tragiquement assassinée le 9 juillet 2024 à Paris. En hommage à sa mémoire, des centaines de personnes se sont rassemblées près du Trocadéro le 16 juillet dans une atmosphère de recueillement et de demande de justice. Des associations militantes ont appelé à cette manifestation pour dénoncer la transphobie et réclamer des mesures concrètes.
La mère de Géraldine, originaire du Pérou, a témoigné de la difficulté qu’a rencontrée sa fille en assumant son identité de genre dès un jeune âge. L’émotion était palpable parmi les manifestants, venus rendre hommage à Géraldine mais aussi à Angelina, une autre victime transgenre récemment assassinée à Compiègne. Un jeune homme a été mis en examen et écroué pour le meurtre d’Angelina, basé sur un motif lié à son identité de genre.
Les réactions de la société civile ont été vives, dénonçant la transphobie et soulignant la nécessité de lutter contre la répression du travail du sexe. La loi contre la prostitution de 2016 a été au centre des débats, avec des appels à son abrogation lors du rassemblement. La défense déplorable de l’agresseur, invoquant une réaction de « trans panic », a suscité une indignation généralisée.
Les associations de défense des droits des personnes trans ont rappelé l’importance de ne pas accepter les stigmatisations et les préjugés, soulignant que la violence envers les personnes LGBTI+ ne devrait jamais être justifiée. Le combat contre la transphobie et pour la reconnaissance des droits des travailleurs du sexe reste une priorité, dans un contexte où ces communautés sont particulièrement vulnérables. La justice doit être rendue, et la mémoire de Géraldine et d’Angelina doit rester vivante dans notre lutte pour l’égalité et la dignité de tous.
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