samedi 27 juillet 2024
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Rédoine Faïd, le mythique braqueur, échappe encore à la justice en sifflotant : verdict imminent après un réquisitoire marathon de sept heures devant la cour d’assises de Paris !

Rédoine Faïd, célèbre braqueur français, a vécu un procès mouvementé. Alors que les avocats généraux exposaient leur réquisitoire pendant sept longues heures devant la cour d’assises de Paris, Faïd a eu des réactions surprenantes. Il a été vu multiplier les mimiques, grimaces et gestes imaginaires, comme s’il jouait du violon ou du pipeau. Ces comportements énigmatiques ont marqué cette audience qui a eu lieu le mardi 17 octobre.

Ce procès concerne l’évasion spectaculaire de Faïd de la prison de Réau, en Seine-et-Marne, le 1er juillet 2018. A l’annonce de la peine qui était requis contre lui – vingt-deux ans de prison – Faïd s’est mis à siffloter. Le verdict final sera rendu le mercredi 25 octobre. Avant ce procès, Rédoine Faïd avait une perspective de sortie de prison théoriquement fixée à 2046. Mais les faits présentés dans le réquisitoire laissent entendre que la justice ne fera aucune concession à celui qui a déjà réussi deux évasions, infligeant ainsi une humiliation à l’administration pénitentiaire.

En effet, lors de sa première évasion de la prison de Sequedin, dans le Nord, en 2013, l’ancien braqueur n’avait écopé que de dix ans de prison. Mais cette fois-ci, les vingt-deux ans requis s’expliquent non seulement par cette évasion en hélicoptère, mais aussi par les huit autres infractions pour lesquelles il est jugé, notamment le détournement de l’aéronef et la prise en otage du pilote. De plus, son état de récidive légale joue en sa défaveur. Les avocats généraux ont également souligné le caractère inacceptable de ces évasions répétées.

Pour contrer l’image romantique que certains veulent donner à Faïd, celle d’un gentleman braqueur qui s’évade sans violence, les avocats généraux ont insisté sur la réalité des faits. Ils ont déclaré que le procès ne devait pas juger l’amour fraternel, mais devait plutôt se concentrer sur l’organisation méthodique d’un commando armé qui a pénétré de force dans un établissement pénitentiaire. Les avocats ont clairement rejeté l’idée d’une évasion poétique ou esthétique.

Un autre argument avancé par les avocats généraux est le fait que Faïd aurait justifié ses évasions par les mesures de sécurité draconiennes en détention qu’il dénonce. Mais selon les avocats, ce sont les évasions qui provoquent l’intensification de ces mesures, et non l’inverse. Ils affirment que c’est la prise de risque de s’évader qui pousse l’administration pénitentiaire à renforcer les mesures de sécurité.

Une des références littéraires utilisées par les avocats généraux pour décrire Rédoine Faïd est celle de l’Héautontimorouménos, un terme baudelairien qui signifie « bourreau de soi-même ». Un des avocats a cité un passage des « Fleurs du Mal » de Baudelaire, dans lequel il est dit : « Je suis la plaie et le couteau, le soufflet et la joue, les membres et la roue, et la victime et le bourreau. » Cette citation a provoqué un haussement de sourcils de la part de Rédoine Faïd.

En conclusion, ce procès marque un tournant dans la carrière judiciaire de Rédoine Faïd. Les réquisitions de vingt-deux ans de prison montrent que la justice française ne tolérera plus les évasions et fera tout pour punir les infracteurs. Le verdict attendu pour le mercredi 25 octobre est très attendu, et sera déterminant pour l’avenir de l’ancien braqueur.

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