Le parquet de Montargis a communiqué vendredi 21 juin sur l’ouverture d’une enquête suite à des déclarations discriminatoires relevées lors d’une diffusion de l’émission « Envoyé spécial ». Les propos racistes tenus par un couple de sympathisants du Rassemblement national envers leur voisine, une aide-soignante noire, ont suscité de vives réactions au sein du Nouveau Front populaire, incitant certains à encourager la victime à entamer des démarches légales.
Les paroles et actions rapportées, pouvant constituer des infractions pénales telles que des injures à caractère racial, de la provocation à la discrimination et des violences à caractère racial, ont entraîné la prise en charge de ces faits par le parquet de Montargis. Celui-ci a souligné que les sanctions maximales encourues pour ces délits incluent jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Une demande de transfert de l’enquête vers une autre juridiction a été formulée, étant donné qu’une personne impliquée appartient au tribunal judiciaire de Montargis.
Dans les extraits diffusés sur les réseaux sociaux concernant la campagne électorale pour les législatives à Montargis (Loiret), Divine Kinkela, aidante de profession et résidant en France depuis trois décennies, a été la cible d’insultes raciales proférées par le couple voisin. Les propos racistes, scandés par ces voisins dont le soutien au RN est clairement affiché, ont été enregistrés lors d’une rencontre avec des journalistes.
Les réactions à cette séquence ont été massives, notamment sur les réseaux sociaux, où elle a été visionnée plus de trois millions de fois en seulement douze heures. Plusieurs personnalités politiques de gauche ont exprimé leur indignation et apporté leur soutien à Divine Kinkela, condamnant fermement le racisme ordinaire et réclamant une prise de conscience collective face à de tels comportements haineux.