samedi 27 juillet 2024
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« Quatre ex-agents de RTE face à la justice : l’intervention de la DGSI remise en question »

Le mardi 28 février, le tribunal correctionnel de Paris a donc jugé les quatre ex-agents de maintenance de RTE. Dans le box des accusés, les prévenus ont reconnu avoir programmé des pertes de « téléconduites » dans des postes électriques haute tension autour de Valenciennes en juin et juillet 2022 pour « se faire entendre » sur leurs demandes d’augmentations de salaires, alors qu’un rude conflit social secouait l’entreprise depuis quatre mois déjà.

Lors de l’audience, l’avocat général a souligné que ces « faits ne sont pas anodins » et que « la sûreté du réseau électrique est un enjeu de sécurité nationale ». Il a requis une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 1 500 euros contre chacun des prévenus.

En défense, les avocats des prévenus ont mis en avant la « légitimité de leur mouvement social » et le fait que leurs clients n’avaient pas eu « l’intention de mettre en péril le réseau électrique ». Ils ont également pointé du doigt le fait que le sabotage informatique n’a pas eu d’impact sur le réseau et que leur client n’avait pas la compétence technique pour le faire.

La décision du tribunal est attendue le 15 mars. Quels que soient les résultats de ce procès, cette affaire souligne la nécessité de trouver des solutions pour l’amélioration des conditions de travail des agents de maintenance de RTE.

Cette affaire a mis en lumière la question de savoir si couper le système informatique qui permet de piloter à distance quatorze postes électriques haute tension est un acte de protestation inoffensif et banal ou un geste grave, susceptible de provoquer des catastrophes en série. Mardi 28 février, le tribunal correctionnel de Paris a entendu les arguments des accusés, qui ont reconnu avoir programmé des pertes de « téléconduites » dans des postes électriques haute tension autour de Valenciennes dans le cadre d’un mouvement social, et ceux de l’accusation, qui a souligné le caractère grave de ces faits et leur potentielle dangerosité.

Les avocats des prévenus ont défendu leur mouvement social, tout en soulignant que le sabotage informatique n’avait pas eu d’impact sur le réseau et que leurs clients n’avaient pas la compétence technique pour le faire. De son côté, l’avocat général a mis en avant le fait que ces « faits ne sont pas anodins » et que « la sûreté du réseau électrique est un enjeu de sécurité nationale ». La décision du tribunal est attendue le 15 mars.

Ce procès met en lumière la nécessité de trouver des solutions pour l’amélioration des conditions de travail des agents de maintenance de RTE. Afin d’éviter que des conflits sociaux ne dégénèrent en actes susceptibles de mettre en péril la sûreté du réseau électrique, il est primordial de trouver des solutions pour améliorer le dialogue entre employeurs et salariés.

Mots-Clés: RTE, Valenciennes, Marc Betton, DGSI, Tribunal Correctionnel de Paris, Conflit Social, Sabotage Informatique, Sûreté Réseau Électrique, Agents de Maintenance.

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